Un site web réalisé par mes soins en 2000

J’étais créateur web freelance à l’époque (voir mon parcours) et j’avais fait connaissance avec un illustrateur indépendant de talent qui m’avait confié la réalisation de son site web.
Le site web a été remarqué puisqu’il a reçu un prix régional délivré à l’époque par France Télécom (ancien nom d’Orange) dans la catégorie ‘les PME s’affichent’.
Vous pouvez visiter le site web.
Mon parcours résumé en quelques lignes
Un site web réalisé par mes soins en 1997
Pour en finir avec l’an 2000 c’est le nom d’un programme spécial diffusé en janvier 1998 sur la chaîne Canal+. Il s’agissait d’une nuit entière d’interviews, reportages, extraits de films dédiés au mythe de l’an 2000. Un site web accompagnait et annonçait l’émission lequel a été réalisé par mes soins dans le courant de l’année 1997. A l’époque les codes étaient différents d’aujourd’hui et son apparence parait aujourd’hui désuète.
Le site web est consultable ici ; il manque certaines images ce qui se produit souvent quand l’Internet Archive s’occupe d’archiver un site web.
J’ai imaginé les rubriques suivantes et ai écrit leur contenu pour enfin les mettre en forme en tant que page web :
- Robida, Visionnaire
- La Carte du Futur
- Peut-on créer le futur
- L’arche de Noé
Je ne connaissais pas Albert Robida à l’époque. J’ai voulu réaliser une rubrique sur le site web à son sujet quand l’équipe de Canal+ m’a parlé de lui.
Les illustrations en page d’accueil ne sont pas de mon fait ; elles sont des créations de l’illustrateur de l’équipe au sein de laquelle je travaillais.
J’avais le statut d’intermittent du spectacle le temps de mon passage chez Canal+
Pourquoi il est important de ne jamais reprendre les idées des autres
N’aller jamais chercher des idées chez les autres. Jamais.
Si vous trouvez l’idée d’un autre superbe ne la lui prenez pas pour votre propre compte.
Pourquoi ? Parce que c’est le meilleur moyen de s’éloigner de sa route et de finir malheureux.
J’ai souvent vu des personnes piocher dans les idées des autres… et dans les miennes.
Avec le recul je peux leur dire : l’inspiration personnelle en tout point est supérieure à la récupération d’idées.
L’inspiration personnelle même minime est supérieure à la récupération opportune d’idées. Pour le dire autrement, il sera toujours plus préférable de ne retirer de son inspiration personnelle qu’une toute petite idée que d’aller piocher dans le travail des autres pour en retirer de plus grandes. Prendre chez les autres des idées c’est se permettre un gain immédiat certes mais un gain illusoire et dangereux qui finira en un besoin d’aller retirer une autre idée puis une autre puis encore une autre.
C’est le meilleur moyen de s’éloigner de sa route et de finir malheureux. De finir malheureux et de rendre aussi malheureux le cerveau de la personne dans laquelle vous avez pioché.
Toutes les idées que j’exprime ici sont des idées originales.
Mon cyber profil
Préambule : Le mot ‘cyber’ n’est de nos jours plus utilisé comme il le fut dans les années 90 or alors pour faire référence à la cyber-sécurité. Il est pourtant une conception essentielle pour tout ce qui relève du numérique et de l’internet. J’ai remis la main récemment sur un cyber profil me concernant que j’avais écrit vraisemblablement dans le début des années 2000. Je le ré-édite en ayant pris soins d’y apporter des enrichissements.
Voici les premières dates de ce cyber profil. J’apporterai les suivantes prochainement.
A 10 ans en 1983
Je pianote pour la première fois sur un micro-ordinateur, celui de mon père, un oric 1. Je découvre les jeux-vidéos sur un écran de télévision et avec eux l’interactivité clavier / écran. Les jeux-vidéos sont sommaires à l’époque mais ils me fascinent. Je me souviens de Frog, Invader, Centipede et du ‘Manoir du Dr Génius’. Leur chargement est plutôt ardu et je n’y ai véritablement accès qu’avec l’aide de mon père.
A 13 ans en 1986
Après avoir harcelé mes parents, je me fais offrir mon premier micro-ordinateur : un Yamaha YIS-503F appartenant au standard MSX. Je choisis cet ordinateur sur les conseils d’un ancien camarade de classe et ami possédant lui aussi un ordinateur du standard MSX. Nous échangeons des informations par correspondance et parfois des jeux sur K7 audio ainsi que sur cartouche. J’achète des publications notamment Hebdogiciel qui me permettent de ma familiariser avec le code de programmation MSX-BASIC. Je réalise un petit jeux-vidéo depuis chez moi avec les connaissances apprises.
Je suis de près les premiers héros hybrides (Cobra, X-OR)… Je dévore les “livres dont vous êtes le héro”. Surtout, je regarde avec fascination l’émission Temps X des frères Bogdanoff.
MSX : fr.wikipedia.org/wiki/MSX
Yamaha MSX YIS-503F : www.generation-msx.nl/hardware/yamaha/yis-503f/1029/
A 15 ans en 1988
Je me procure avec mes frères un micro-ordinateur Commodore 64… des heures et des heures de jeux vidéo. J’économise et achète des K7 de jeux piratés par correspondance à d’autres jeunes (il faudra que je précise le mode opératoire prochainement). L’ordinateur me fait rêver et j’aime passer du temps à imaginer à quoi ressembleront les jeux vidéo de demain.
Prochaine rencontre spéciale Freelances orléanais, le 7 juillet 2022
2ème opus de la rencontre après la première du 2 juin 2022
Crédit photo (le cocktail) : Pavel Danilyuk provenant de Pexels.com
Freelances de l’écosystème orléanais, discutons de ce qui nous anime… entre freelances !

Il en ressort quelque chose… ou pas

A la question “comment se faire connaître de l’écosystème orléanais et au delà ?” j’aurai un premier élément de réponse à vous soumettre : et si on créait un annuaire des freelances orléanais ?
Streetworkout

Chaleur douce
Pompes australiennes
Pompes main gauche pied droit et main droite pied gauche (plank toe tap)
Tractions marteau
Fentes
Squats
Cannelle + orange sanguine + céleri

Très bon
Oranges sans leur écorce
Qu’est ce qui diffère le succès de la réussite ?

Note d’introduction : Je ré-édite cet article écrit il y a 4 ans à l’époque sur mon compte linkedin… mon intuition était bonne et je viens d’en faire une nouvelle fois l’expérience tout récemment. Il est essentiel de faire la nuance entre la réussite et le succès. Je vous laisse (re)découvrir cet article en souhaitant vous livrer sa suite inspirée de mon expérience récente donc. J’ai apporté quelques correctifs sur la forme par rapport à la version originale et pour une lecture plus fluide. Le fond n’a pas été modifié. Bonne lecture.
Je pense pour ce qui me concerne qu’il est urgent qu’il soit clarifié la notion de succès ainsi que celle de réussite car à mon sens ce sont 2 notions bien distinctes et leur amalgame est préjudiciable c’est à dire qu’il est une source de malentendus aussi bien en entreprise qu’en dehors c’est à dire dans nos rapports en tant qu’individus au sein d’une même société, d’un même pays.
Posez-vous la question juste quelques secondes avant de poursuivre la lecture de ce billet : savez-vous précisément distinguer la réussite du succès ?
Ce n’est pas si évident n’est-ce pas ? Souvent les 2 notions sont confondues et l’une est employée alors que l’autre conviendrait mieux au contexte.
Cette confusion, il m’arrivait de la faire avant que je prenne le temps d’y réfléchir délibérément.
Cela m’a permis de comprendre tout d’abord que nous sommes acculturés pour ce qui relève de ces notions car notre éducation, nos médias et nos institutions ne sont pas tournés vers ce qui fonctionne mais vers ce qui à l’inverse ne fonctionne pas. Notre cerveau lui pourtant on le sait, ne fait pas la différence entre les 2, c’est à dire entre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas. Il n’a aucune notion véritable de ce que signifie la négation. « Ne tombe pas » dit à un enfant lui fait perdre ses moyens car son cerveau n’entend que le mot « tombe » et zappe les termes « ne » et « pas »…
Je vais vous livrer une réponse imparfaite cependant sur la différence entre ces 2 notions car je m’aperçois moi-même que la délimitation que j’en fais nécessiterait d’être affutée et précisée, signe que je suis moi-même concerné par la nécessité de mieux me cultiver et réfléchir sur ces sujets mais voici ma première analyse en souhaitant qu’elle soit le socle d’une réflexion plus élaborée donc.
Parlons du succès tout d’abord.
Le sens commun du mot succès renvoie à l’obtention de résultats auprès d’un public : « cette pièce de théâtre est un succès » (sous entendu : elle draine un public nombreux), « il a du succès en affaires » (sous entendu : il enchaine les contrats, les tractations, les entreprises), « il/elle a du succès auprès des femmes/des hommes » (sous entendu : il ou elle multiplie les rencontres/les aventures).
Et concernant la réussite maintenant.
La réussite elle ne relève pas d’un public ou pas spécifiquement. La réussite relève plutôt de l’atteinte d’objectifs précis ou de résultats tangibles : « ce projet est une réussite », « il a réussi son examen », « j’ai réussi à le convaincre ».
Il est vrai que l’on pourrait dire : « je l’ai convaincu avec succès » mais c’est le signe justement de cet amalgame entre réussite et succès à mon sens. Il est plus naturel de dire que l’on a réussi à convaincre une personne que de dire qu’on l’a convaincue avec succès. D’ailleurs le mot succès, il est intéressant de le noter, ne renvoie à aucun verbe, à aucune action contrairement au terme « réussite » : réussir. Cherchez le verbe équivalent au mot succès, vous verrez qu’il n’existe pas. Il est toujours employé avec un verbe : « avoir du succès » et « rencontrer du succès ».
Pas plus tard qu’hier il m’est apparu que la réussite pouvait emmener au succès, et que le succès ensuite était susceptible d’amener d’autres réussites à la manière d’un cercle vertueux. Si vous multipliez les réussites, des atteintes d’objectifs tangibles en somme, votre entourage ou votre public, finira par le voir ce qui procurera auprès de celui-ci un effet qui l’engagera à s’intéresser à vous, à vous suivre et à vous consacrer : le succès. Ensuite fort de ce succès auprès d’un public, vous inspirerez des personnes à vous apporter leur aide, leur confiance et à vous apportez des moyens d’atteindre des objectifs supplémentaires que vous n’auriez pas atteints sans eux. Vous connaitrez donc de nouvelles réussites qui ensuite généreront une forme de succès plus grande.
Prenons l’exemple d’une pièce de théâtre. Pour effectuer une représentation d’une pièce de théâtre il faut atteindre tout un tas d’objectifs bien précis et tangibles. Il faut écrire la pièce, trouver un producteur qui vous suive, convaincre des artistes de la jouer, constituer une troupe qui fonctionne ensemble, convaincre un théâtre, effectuer des répétitions, communiquer pour faire connaitre la pièce, etc. Ces réussites atteintes le public sera au rendez-vous ; la pièce de théâtre connaitra le succès. Le succès atteint, vous intéresserez d’autres théâtres, d’autres producteurs à vous faire confiance… sur la même pièce ou sur une autre qui vous sera demandée… ce sont d’autres réussites en puissance qui vous engageront sur la voie d’un succès plus grand, c’est à dire, dans un plus grand théâtre avec un public plus nombreux, etc.
En introduction j’ai écris que l’amalgame entre les 2 termes (succès et réussite) est une source de malentendus dans l’entreprise. J’en suis persuadé mais je ne peux vous préciser cette idée simplement encore avec mes écrits. Ce sera l’objet peut être d’un prochain écrit quand mes réflexions m’auront permis de le découvrir. Ce que je perçois à ce stade c’est qu’il est sans doute question de s’intéresser aux motivations intrinsèques qui poussent les individus à s’investir dans une entreprise. Il se pourrait que certains soient motivés par l’atteinte d’objectifs, quand d’autres rêvent plus spécifiquement de succès. En somme il pourrait y avoir des profils différents, ceux tournés et se « contentant » de réussites quand d’autres visent le succès.
Crédit photo : Bruce Mars on Unsplash
Cannelle + carotte + citron + patate douce
