Author: borisperchat

J’initie un sujet qui va traiter en plusieurs parties de mon statut de créateur de sites web et pour aboutir à la mise en évidence de constats sur ce statut et notamment sur la nécessité de le distinguer de celui de concepteur web. Je vous recommande la lecture de l’ensemble des parties (celle-ci et celles à venir) car chacune apporte aux précédentes un éclairage supplémentaire et aucune ne saurait donc être prise indépendamment des autres.

la création web et la conception web sont 2 choses différentes

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Quand j’entends parler de création de sites web aujourd’hui, et même de la part de professionnels du web, de mon point de vue un amalgame est fait. Cet amalgame associe création et conception or créer un site web et concevoir un site web sont 2 choses différentes.

Créer un site web c’est imaginer un nouveau concept, un concept original, qu’il faudra ensuite mettre en oeuvre à travers la conception web. 

Concevoir un site web c’est partir d’un concept, d’une idée qu’un créateur aura défini et mettre en forme celui-ci sur écran au moyen de logiciels et de codes informatiques.

Un créateur de sites web travaille avec une page blanche. Un concepteur web travaille avec son ordinateur. 

Le créateur invente, le concepteur réalise. 

Le créateur donne la feuille de route, le concepteur met en oeuvre les moyens pour atteindre chacun des points d’étape de celle-ci.

Un créateur web peut également être un concepteur web et c’est même indispensable. 

Parfois le créateur web se chargera lui-même de réaliser l’idée qu’il a imaginée en mettant en forme lui-même les pages web parfois il délèguera cette tâche à un concepteur de sites web. Et lorsqu’il délèguera il pourra le faire d’autant mieux qu’il connait bien la conception web.

Si le concepteur web n’est à l’inverse pas nécessairement un créateur web, lorsqu’il travaille pour un créateur web, il peut par contre très bien lui faire des propositions sur la manière de mettre en oeuvre son idée afin d’améliorer la feuille de route qu’il a définie. Et cela constituera d’ailleurs un précieux atout pour le créateur web.

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le créateur web et le concepteur web doivent travailler main dans la main

Je me définis comme un créateur de sites web. J’aime imaginer de nouveaux concepts et c’est le cas ces 6 derniers mois où j’ai travaillé à la mise sur pied d’une offre de service inédite imaginée par mes soins et que je m’apprête à sortir. J’ai dû prendre beaucoup de temps pour réfléchir à la manière de mettre en forme mon idée originelle et à écrire le contenu. Avoir une idée de nouveau service est une chose, parvenir à la mettre en forme efficacement et de façon pertinente en est une autre qui ne s’improvise pas.

Je suis un créateur de site web qui connait par ailleurs la conception web. J’ai créé mon premier site web en 1994 et si j’ai ensuite créé des sites web pour mes projets personnels (exemple ici) puis également de façon professionnelle notamment dans une précédente expérience en tant qu’auto-entrepreneur de 2000 à 2009. 

J’ai réalisé 80% du site web de l’offre de service que je m’apprête à lancer. Pour les 20% j’ai besoin notamment d’un concepteur spécialement sur le design mais aussi la mise au propre du logo.

En tant que créateur web je suis en permanence en quête de faire connaissance avec de nouveaux talents et pour qu’ils travaillent avec moi sur des missions clients ou pour mes propres projets et offres de services.

Et si une entreprise me demande de réaliser son site web ? C’est bien entendu possible et à ce sujet en tant que créateur je vais avoir la possibilité de proposer à cette entreprise de réfléchir avec elle à la création d’un site web qui se démarque, c’est à dire, qui va aller chercher sa singularité. Nous prendrons ensemble, le client et moi, du temps pour identifier sa singularité puis je définirai la meilleure manière pour ensuite l’exprimer sur écran quitte à imaginer une approche inédite.

Et si elle souhaite un site web dont elle connait déjà la forme par exemple si elle veut ce que l’on nomme un site vitrine dans sa forme la plus conventionnelle ? C’est également possible et je ne ferai donc intervenir là que le concepteur de sites web que je suis par ailleurs. Si je vois que je ne suis pas le plus compétent pour la réalisation attendue je n’hésiterai pas à recommander un professionnel ou à envisager de m’entourer de professionnels.

La conception n’est pas totalement exempte de créativité pour autant. En réfléchissant par exemple à un projet de site vitrine pour une entreprise il est possible que je sois amené en découvrant la problématique de cette entreprise à lui suggérer un projet plus pertinent pour y faire face. Fondamentalement le web est une page blanche et un site web peut endosser des formes et objectifs très variés.


Score de pensée : 9 / 10

L’article est fidèle à ma pensée. Même si je l’ai relu, je n’exclus pas une seconde relecture et donc une possible amélioration et correction à la marge. La photo illustrant l’article me plait mais je pourrais en changer pour une autre.
A propos du score de pensée

Mise à jour 24 janvier : j’ai ajouté une 2ème photo et ai enrichi chacune d’entre elles d’un texte ajouté au moyen d’un logiciel de graphisme

1ère photo de MESSALA CIULLA
2ème photo de Monstera

La pensée et la restitution par écrit de la pensée sont 2 choses différentes et je propose que lorsque l’on tente de restituer par écrit sa pensée on ajoute à la suite de cet écrit un score qui témoigne de la fidélité avec laquelle on est soi-même parvenu à restituer sa pensée originelle.

Rendez-vous à la fin de l’article pour constater quel score de pensée j’ai attribué à cet article.

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Lorsque l’on écrit on est déjà plus dans sa pensée originelle, on est dans la traduction sous forme intelligible de cette pensée c’est à dire que l’on tente une restitution compréhensible au près du plus grand nombre sous forme de mots. 

C’est pareil au fait d’écouter une personne : vous l’écoutez mais vous entendez quelque chose qui sera plus ou moins fidèle à ce qu’elle vous a dit. Ecouter et entendre sont 2 choses différentes.

Mon expérience m’a mainte fois démontré que : entre ce que l’on pense et ce que l’on écrit, ce que l’on restitue de cette pensée, il peut y avoir un écart, une perte. 

Cela parait évident mais pour autant c’est un phénomène qui n’est jamais explicité avec des mots à ma connaissance.

Comment nommer ce phénomène ? 

Existe-t-il un terme pour signifier : je viens de penser à un truc et j’ai tenté une restitution écrite de ma pensée le plus fidèlement possible. J’y ai mis toute ma bonne volonté et mon énergie ce qui m’a permis de restituer ma pensée fidèlement à hauteur de 80%.

Non.

Il n’existe aucun terme pour restituer cette démarche : on dit j’ai « écrit un article » et quand une personne lit cela elle va comprendre : « cette personne a écrit un article et je vais prendre tout ce qu’elle a écrit sans m’inquiéter du fait qu’elle soit parvenue ou non à restituer fidèlement sa pensée d’origine ».

Il est souvent acquis qu’un écrit doit restituer fidèlement une pensée. Point barre. Et si c’est pas le cas, on ne veut pas le savoir.

Pour avoir écrit des centaines de textes j’aimerais que ce soit aussi facile. 

Or ce n’est pas le cas. 

Parfois je parviens à restituer fidèlement ma pensée et sans aucun effort. D’autre fois cette restitution est difficile voire scabreuse.

Dans ce dernier cas je vais tenter des corrections à répétition de mes écrits en essayant de me rapprocher le plus possible de ma pensée originelle et du sentiment qu’elle m’a laissé et je vais y parvenir avec plus ou moins de succès. Je corrige, je remanie, j’améliore.

Mes allers et retours indiquent cependant que je ne suis pas dans une restitution ‘naturelle’ et donc après relecture de mes écrits parfois je vais devoir faire le constat avec humilité et prise du recul que je dois déprogrammer intégralement la publication de mon article et le garder pour moi. Malgré mon acharnement cela ne produit pas un bon résultat et de toute évidence je suis dans un effort animé par mon ego qui veut parvenir-à-un-résultat-envers-et-contre-tout

Le problème avec ce genre de tentative c’est que le texte présente alors des tournures de phrases mais surtout une tournure de pensée qui n’est pas parfaitement celle que je souhaitais restituer et si je me fie à l’impulsion de départ.

Parfois cependant ces allers et retours sont productifs s’ils sont faits sans trop tarder et idéalement dans l’heure qui suit l’idée. Parfois le fait d’y revenir plus tard encore, par exemple le lendemain, est fructueux.

Il arrive également que la restitution soit fidèle et même au delà de ce que j’avais estimé. Cette restitution « parfaite » suscite un sentiment de satisfaction interne. Mes écrits se couchent alors sur la feuille blanche me servant de support ou sur l’écran de mon ordinateur comme l’eau s’écoulant naturellement dans le sillage d’une rivière. Le texte ne nécessite pour ainsi dire aucune correction et ajout. Il est parfait au premier jet ou à peu de chose près. Son écriture s’effectue d’une traite et ne monopolisera mon temps que quelques minutes.

C’est comparable à un état de grâce. 

Cela arrive et c’est ce qui m’a incité à écrire et a entretenu au fil des années mon envie.

Alors quel est mon score de pensée pour le présent article ? Avec quelle fidélité suis-je parvenu à restituer ma pensée de départ ?

J’attribue à cet article écrit par mes soins un score de pensée de :

9 / 10

Soit un très bon score. J’ai fait quelques allers et retours mais sans que cela soit un exercice pénible et scabreux. J’ai aimé l’écriture de cet article et suis parvenu à restituer fidèlement ma pensée d’origine.

Photo par Lum3n (modifiée par Boris Perchat)

A 10 ans en 1983 : j’effectue mes premiers pas sur un ordinateur

Je pianote pour la première fois sur un micro-ordinateur, celui de mon père, un oric 1. Je découvre les jeux-vidéos sur un écran de télévision et avec eux l’interactivité clavier / écran. Les jeux-vidéos sont sommaires à l’époque mais ils me fascinent. Je me souviens de Frog, Invader, Centipede et du ‘Manoir du Dr Génius’. Leur chargement est plutôt ardu et je n’y ai véritablement accès qu’avec l’aide de mon père.


A 13 ans en 1986 : je réalise ma première conception informatique autodidacte, un jeu vidéo

Après avoir harcelé mes parents, je me fais offrir mon premier micro-ordinateur : un Yamaha YIS-503F appartenant au standard MSX. Je choisis cet ordinateur sur les conseils d’un ancien camarade de classe et ami possédant lui aussi un ordinateur du standard MSX. Nous échangeons des informations par correspondance et parfois des jeux sur K7 audio ainsi que sur cartouche. J’achète des publications notamment Hebdogiciel qui me permettent de ma familiariser avec le code de programmation MSX-BASIC. Je réalise un petit jeux-vidéo depuis chez moi avec les connaissances apprises.

Je suis de près les premiers héros hybrides (Cobra, X-OR)… Je dévore les “livres dont vous êtes le héro”. Surtout, je regarde avec fascination l’émission Temps X des frères Bogdanoff.

MSX : fr.wikipedia.org/wiki/MSX

Yamaha MSX YIS-503F : www.generation-msx.nl/hardware/yamaha/yis-503f/1029/


A 15 ans en 1988 : je poursuis mon exploration des jeux vidéo et réfléchis à leur avenir

Je me procure avec mes frères un micro-ordinateur Commodore 64… des heures et des heures de jeux vidéo. J’économise et achète des K7 de jeux piratés par correspondance à d’autres jeunes (il faudra que je précise le mode opératoire prochainement). L’ordinateur me fait rêver et j’aime passer du temps à imaginer à quoi ressembleront les jeux vidéo de demain.


A 17 ans en 1990 : j’élargis ma réflexion à la place de l’être humain sur Terre et dans l’univers
A 20 ans en 1993 : je projette de réaliser un tour du monde des couchers de soleil  
A 20 ans en 1993 : je projette de créer une chaîne télévisée qui filmerait le Terre h24
A 21 ans en 1994 : j’ai mon premier contact avec le web et l’internet  
A 21 ans en 1994 : je suis associé à un projet de laboratoire du futur
A 22 ans en 1995 : je réalise mon premier site web de façon autodidacte
A 22 ans en 1995 : j’interviens en tant que consultant junior auprès d’une grande entreprise française
A 23 ans en 1996 : je deviens webmaster pigiste pour une chaîne télévisée française
A 24 ans en 1998 : je créé une association dédiée à la mise sur pied de visions du futurs innovantes
A 25 ans en 1998 : je définis l’espace multimédia de la médiathèque de ma commune
A 25 ans en 1998 : j’interviens dans une conférence pour parler des métiers liés aux nouvelles technologies
A 27 ans en 2000 : je deviens créateur web freelance (et pour les 9 prochaines années)
A 28 ans en 2001 : je créé un annuaire des sites web utiles aux entrepreneurs
A 33 ans en 2006 : je créé un blog intitulé « créons ensemble de nouvelles richesses » 
A 33 ans en 2006 : je définis 10 nouvelles marques et nouveaux produits qui nous engage dans la direction dite du “développement durable”
A 34 ans en 2007 : je créé une initiative en faveur des CD et DVD usagés intitulée « 1 million de DVD pour la planète »
A 36 ans en 2009 : j’initie le projet intitulé « Savoir à grande vitesse »
A 39 ans en 2012 : J’initie une rencontre parisienne intitulée « Les Chroniques du Téléchargement »
A 39 ans en 2012 : j’initie une émission radio auprès de RadioCampus Orléans intitulée « La voix de l’internaute » (les audios sont off line mais j’en ai toujours une trace)
A 40 ans en 2013 : j’initie la rencontre et le blog « Crowdfunding mon amour! » qui vise à la création d’un annuaire des plateformes de crowdfunding française. 200 plateformes seront répertoriées.
A 41 ans en 2014 : Je partage mon constat sur le crowdfunding au cours d’un meetup parisien
A 42 ans en 2015 : je donne une conférence sur la finance
A 43 ans en 2016 : je créé une société pour mettre sur pied un circuit de valorisation des CD et DVD usagés et pour faire suite à l’initiative 1 million de DVD pour la planète créée en 2007
A 45 ans en 2018 : je donne plusieurs conférences gratuites ouvertes à tout public sur la pollution plastique
A 46 ans en 2019 : je créé l’initiative Plastique mon amour! : plastiquemonamour.fr/ et j’écris un article tissant un lien entre la pollution plastique et la câble sous-marins plastique-et-cables-sous-marins.fr/fr/
A 49 ans en 2022 : je (re)deviens créateur web freelance

Depuis juin 2022 je travaille à la mise sur pied d’une offre de service que je m’apprête à lancer officiellement en janvier ou février 2023. Le service se nomme D’un regard extérieur. Un site web lui est intégralement consacré. Ce site web est prêt excepté pour ce qui concerne son design. Et notamment il lui manque un logo. J’y travaille. Voici un aperçu des épreuves auxquelles j’ai abouties ces derniers jours en usant de mon esprit créatif. Une fois le logo défini par mes soins je prévois de faire appel à un(e) illustrateur(trice) professionnel(le) pour sa réalisation.

En 2012 je me souviens avoir été le témoin d’un fait de société. Je me déplaçais à Paris fréquemment quand j’ai assisté à l’utilisation généralisée du smartphone dans les transports en commun. Je me souviens avoir observé une rame de métro dans laquelle j’étais transporté avec d’autres passagers et de constater que ceux-ci avait tous leurs yeux rivés sur l’écran de leur smartphone. Les semaines et mois suivants confirmèrent cette observation.

Avant 2012 je fréquentais également très fréquemment le métro parisien mais l’utilisation du smartphone n’était pas généralisée, elle était encore partielle. 2012 a marqué un franchissement.  

10 ans plus tard en 2022 c’est un autre franchissement dont j’ai été le témoin non pas cette fois dans le métro parisien car je ne me déplace plus à Paris aussi fréquemment mais à Orléans où je réside. Ne disposant pas de véhicule j’utilise fréquemment le bus et le tram or j’ai pu constater que c’est l’oreillette sans fil qui désormais occupe l’attention des usagers.

Cette observation m’a permise d’en faire une autre. 

Mise à jour du 4 mars 2023 : les 4 prochains paragraphes ne sont pas exactes et je les ai barrés sans les supprimer car j’attache une importance à faire le constat de leur inexactitude de façon transparente. Si je les ai barrés c’est que d’autres observations ont suivi ces observations initiales lesquelles m’ont permis d’observer que les chauffeurs maintiennent toujours un échange, un “bonjour” (autant que faire se peut ?) avec les passagers. Echanges maintenus ou pas, je considère que la politesse de l’oreillette, dont je fais part plus bas, reste un geste nécessaire en prévention ou par simple égard.

Désormais lorsqu’un passager monte dans un bus le conducteur du bus ne reçoit plus ou très peu de « bonjour » de sa part. Dans leur grande majorité les passagers montent en effet dans le bus avec leurs oreillettes dans leur conduit auditif si bien que l’acte de saluer le conducteur -lequel pouvait encore se vérifier avant 2022 de manière plus fréquente sans être non plus systématique- est considérablement réduit. 

Je l’ai remarqué d’autant plus que j’utilise le bus depuis de longues années et que je salue systématiquement les conducteurs. Aujourd’hui je remarque que je ne reçois pas, je ne reçois plus systématiquement, de bonjour en retour, ce qui était quasi systématiquement le cas entre 2012 et 2022. Je dirais qu’un chauffeur sur 2 répond aujourd’hui à mon bonjour bien qu’il faudrait affiner cette évaluation.

Je comprends ces chauffeurs de bus qui ne répondent plus car 8 passagers sur 10 si ce n’est pas plus ne les saluent plus et en conséquence il y a dû y avoir une résignation de la part de ces conducteurs. Ils se sont faits à cette nouvelle réalité bon gré mal gré.

Pour autant je ne souhaite pas compter les points de chaque camps et dire que l’un doit assumer plus que l’autre la responsabilité de ce constat. A ce jeu nous perdrions tous. J’aimerais juste revenir à l’essentiel.

Qu’est-ce qui constitue aujourd’hui une marque de respect et de politesse ? 

Dire bonjour bien entendu.

Mais de toute évidence cela ne suffit plus. Les mœurs changent. Soit on déplore leur disparition soit on peut aussi envisager une évolution de ceux-ci. C’est cette 2ème hypothèse que j’aimerais envisager avec vous.

Si je ne reçois pas toujours un bonjour en retour du mien, il se peut que le conducteur ne s’attende pas à ce qu’un passager avec une oreillette dans son conduit auditif soit en mesure d’échanger un vrai bonjour où les 2 interlocuteurs se mettent au même niveau et s’entendent mutuellement, c’est à dire entendent mutuellement le bonjour de l’autre.

Je fais partie de ces passagers qui voyagent avec des oreillettes. Pour ma part j’en utilise qu’une seule (pour mon oreille gauche) plutôt que 2 et pour ne pas rester imperméable aux bruits de mon environnement immédiat.

Avec une oreillette j’entends le bonjour du conducteur en retour du mien mais lui peut espérer un bonjour sans que son interlocuteur soit équipé d’oreillette que ce soit d’une seule ou de deux. Il n’est pas censé savoir de surcroit qu’un utilisateur avec une seule oreillette entend son interlocuteur. 

Un bonjour avec une oreillette pourrait ne pas avoir plus de valeur qu’un bonjour avec 2 oreillettes.

Alors comment s’entendre ?

En y réfléchissant il m’est venu à l’esprit qu’il y a eu des pratiques pour signifier à son interlocuteur son respect comme la politesse du chapeau.

Je me demande si nous ne pourrions pas envisager d’adopter une marque de respect nouvelle vis à vis des chauffeurs de bus ou de tout autre interlocuteur et dès lors que nous avons une ou deux oreillettes dans nos conduits auditifs. 

Je pense à une politesse de l’oreillette qui consisterait à enlever son oreillette ou ses oreillettes le temps de prononcer son bonjour et de recevoir celui de son interlocuteur.

On signifie à celui-ci que l’on prend en compte sa condition auditive et que l’on quitte délibérément la notre afin de créer un espace en commun où il est possible de s’entendre mutuellement. 

Une fois les bonjours échangés on réintroduit son oreillette ou ses oreillettes dans ses conduits auditifs.

Se mettre au même niveau que son interlocuteur est une marque de respect.

Je vais essayer cette pratique avec les chauffeurs de bus et me rendre compte de sa pertinence.

Je suis sûr que cette pratique que je soumets a son intérêt ailleurs dans d’autres environnements que les transports en commun et ne serait-ce que dans les magasins chez les commerçants… Si vous êtes un utilisateur des oreillettes sans fil sans doute trouverez-vous une opportunité de pratiquer la politesse de l’oreillette tout comme je m’apprête désormais à le faire.

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Crédit photo : ShiftDrive

Ce sera une session à destination des freelances ayant déjà assistés aux précédentes rencontres. Mon emploi du temps est occupé à ce point que je n’ai pas pu comme les précédentes consacrer du temps à la faire connaitre en invitant les freelances de l’écosystème hormis ceux donc que je peux facilement et rapidement atteindre c’est à dire qui avaient déjà assistés aux précédentes rencontres.

La rencontre du 15 septembre a rassemblé 15 personnes dont 14 freelances / micro-entrepreneurs / entrepreneurs individuels. J’avais choisi le lieu pour sa terrasse qui me paraissait se prêter parfaitement à une rencontre. Et ce fut le cas au dire de certains participants et de l’ambiance conviviale qui s’est instaurée au fur et à mesure que nous avancions dans la soirée. Nous avons été d’ailleurs interrompu dans notre lancée par… l’horaire et bien que le maitre des lieux nous ait accordé une prolongation sur l’heure de fin de rencontre planifiée. Nous avons convenu de nous revoir pour poursuivre sur le sujet qui nous animait spécialement alors que nous avons dû nous séparer à savoir : comment accroître sa clientèle? J’ai décidé en conséquence de ne pas attendre un mois pour la prochaine rencontre mais seulement 3 semaines, c’est à dire, le 6 octobre 2022.

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