J’ai ajouté les dates suivantes :

A 18 ans en 1991 : j’écris un recueil de pensées dans lequel je synthétise mes réflexions
A 21 ans en 1994 : j’écris un conte pour adulte : le conte des 1001 planètes
A 21 ans en 1994 : je deviens assistant de direction et consultant junior pour une entreprise parisienne de conseil en stratégie et management Msc&associés
A 23 ans en 1996 : j’écris un recueil de pensées intitulé “Quelques pièces du grand puzzle de demain”
A 23 ans en 1996 : j’écris un 2ème conte intitulé “le 8ème jour”
A 23 ans en 1997 : je deviens webmaster pigiste au sein de la cellule des nouveaux programmes de la chaîne télévisée Canal+ puis pour sa cellule web
A 23 ans en 1997 : je deviens animateur multimédia au sein de la communauté en ligne ‘Le 2ème Monde’ de Canal+ Multimédia
A 24 ans en 1998 : je suis interviewé par Canal+ pour l’émission Cyberculture sur le thème “La cyberculture c’est quoi?” (aperçu 1 aperçu 2)

Visionner le cyber-profil


Mise à jour du 19 février 2023 :
J’ai ajouté la ligne :
A 40 ans en 2013 : j’initie une rencontre et un site web intitulé “Une vie en ORléans

J’ai mis à jour les lignes (et pour ajouter les urls associées) :
A 25 ans en 1998 : j’interviens dans une conférence pour parler des métiers liés aux nouvelles technologies
A 39 ans en 2012 : J’initie une rencontre parisienne intitulée “Les Chroniques du Téléchargement
A 42 ans en 2015 : je donne une conférence sur la finance

Soit nous allons nous orienter vers un web qui s’ouvre davantage c’est à dire que nous allons entamer un chemin vers un web qui nous offre de nouvelles perspectives, soit nous allons nous orienter vers un web qui au contraire se ferme davantage et nous oriente vers des contrées que nous avons déjà explorées sans nous convaincre de nous y installer.
Alors quel choix allons nous faire collectivement ?

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Dans un précédent article j’ai présenté mon profil web lequel me positionne sur les 4 étapes inhérentes à toute naissance de site : la création web, la conception web, la réalisation web et l’intégration web. Je l’ai affiné depuis sa première publication et notamment pour réduire la partie “réalisation” qui était trop proéminente.
Surtout je voudrais ajouter des précisions pour permettre une meilleure compréhension de ce qu’il signifie.

  • je suis principalement un créateur
    je peux imaginer de nouvelles choses et créer des offres de service nouvelles qui me sont propres mais je peux de surcroit aider les futurs détenteurs de sites web, qu’ils soient des individus ou des entreprises, et lorsqu’ils sont dépourvus de connaissances particulières à propos des étapes de création d’un site web à s’y préparer et à envisager un site web qui donne la part belle à leur singularité. J’écouterai leur attente et leur dirai ce qui est possible et les préserverai de l’impossible ainsi que des nombreux écueils qui jonchent le chemin lorsqu’il s’agit de donner naissance à un site web.
  • je connais par ailleurs bien la conception web
    je peux m’atteler à mettre en forme mes propres idées et mes propres visions ou celles d’un futur détenteur de site web sous forme d’un prototype sur papier ou sous forme d’une maquette plus ou moins interactive sur écran et je suis un relais très précieux pour un créateur qui n’aurait aucune notion dans ce domaine.
  • j’arrive à bien me débrouiller avec la réalisation
    s’il s’agit de me demander à réaliser un site web que j’aurais conçu ou qu’un autre professionnel aurait conçu à partir de l’étape précédente sous forme d’un prototype sur papier ou sur écran alors je dois étudier au cas par cas le projet et pour m’assurer de ma compétence et de l’intérêt de me confier le projet sachant que d’autres professionnels pourraient accomplir la tâche selon un meilleur rapport qualité/prix et dans une optique gagnant/gagnant
  • et je suis encore un apprenant quand il s’agit d’intégration même si j’en connais les bases
    je me juge sur cette dimension selon les critères les plus poussées des principes d’accessibilité web émis par le consortium en charge des standard du web, le W3C

En 1995 quand j’ai publié mon premier site web j’étais pour ainsi dire au top sur les 4 dimensions car les exigences étaient très inférieures à today.

En 2000-2009 lorsque j’étais créateur web freelance, j’étais en mesure de maitriser pour ainsi dire toute la chaine de création de valeur du web avec une perte pour l’intégration et la réalisation. Pour parvenir à un résultat qui convenait aux exigences de visiteurs je devais m’entourer de professionnels, notamment illustrateurs et photographes. Aujourd’hui c’est indubitablement nécessaire même si je n’abandonne pas la réalisation et progresse dans cette dimension, et ne serait-ce que pour apprendre et comprendre ses rouages et pour mieux discuter avec des réalisateurs web qui travailleraient avec moi.

Si vous n’avez pas lu les articles expliquant pourquoi il est essentiel de distinguer ces 4 étapes de création, conception, réalisation et intégration, je vous recommande :

La création et la conception sont 2 choses différentes (étapes 1 et 2 de la matrice)
Le statut de réalisateur web nécessité d’être créé (étape 3 de la matrice)
Le statut d’intégrateur web mérite d’être créé (étape 4 de la matrice)
A quoi cela sert-il de distinguer les étapes de création, conception, réalisation et intégration ? (étapes 1,2,3 et 4)

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Cette matrice fait suite et complète une première matrice intitulée “matrice (presque) universelle des étapes de création d’un site web.

Créer un site web nous met face à une double exigence qui, si elle est acceptée et prise en compte, permettra d’obtenir à l’écran un résultat aligné avec l’intention créatrice de la personne ou de l’entreprise à l’origine du site web, c’est à dire, avec l’idée première. 

Une exigence de complexité (axe horizontal) et une exigence d’interdépendance (axe vertical).

Complexité

Le niveau de complexité s’accroit à mesure que l’on franchit les 4 étapes de création d’un site web : la création, la conception, la réalisation et l’intégration.

Complexité signifie que l’on a à faire à chaque passage dans une nouvelle étape à des considérations différentes de la précédente, voire antinomiques, et qu’il va être nécessaire de traiter en supplément. La masse d’informations à traiter croit et ces informations peuvent s’entremêler.

Interdépendance

Le niveau d’interdépendance s’accroit à mesure que l’on fait intervenir tour à tour les acteurs du processus de création d’un site web : le créateur qui donne l’impulsion, le concepteur, le réalisateur et l’intégrateur.

Ce qu’il faut comprendre : 

Créer un site web c’est maintenir une tension juste, un équilibre, entre ces 2 exigences et de façon à ce qu’aucune des 2 ne prenne la part du lion, ni ne soit à l’inverse délaissée, mais devienne au contraire le juste reflet de l’autre et son support, son soutien.

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J’ai mis à jour la matrice (presque) universelle des étapes de création d’un site web ; j’ai enlevé le terme de “Matérialisation” qui apparaissait sur l’axe vertical de la matrice dans l’article où elle est apparue initialement pour lui préférer le terme de “Concrétisation”.

Et cela sera désormais son nom “Matrice (presque) universelle des étape de création d’un site web” alors que dans l’article dont elle est issue, je ne lui avais pas encore donné de nom réel.

Pourquoi “presque” ? J’y reviendrai dans un prochain article mais oublié pour le moment le ‘presque’. Il n’enlève rien au message que j’essaye de vous transmettre : il existe des étapes fondamentales car incontournables, que je nomme ‘universelles’, qu’il s’agit de bien identifier et connaitre à l’avance lorsque depuis un point zéro on pense à un début de commencement de concrétisation d’une idée, d’une offre ou d’un projet sous forme d’un site web. Cette matrice est le fil conducteur qui vous aidera à y arriver. Je vous recommande la lecture des articles qui m’ont permis d’aboutir à mettre en lumière cette matrice lesquels explorent chacune des 4 étapes de la matrice universelle.

La création et la conception sont 2 choses différentes (étapes 1 et 2 de la matrice)
Le statut de réalisateur web nécessité d’être créé (étape 3 de la matrice)
Le statut d’intégrateur web mérite d’être créé (étape 4 de la matrice)
A quoi cela sert-il de distinguer les étapes de création, conception, réalisation et intégration ? (étapes 1,2,3 et 4)

Je complète également la définition initialement livrée sur l’article premier où je parlais de la matrice et pour affirmer qu’un site web …

c’est un individu ou une entreprise qui à quelque chose à dire, à vendre ou à transmettre et qui va mettre en oeuvre les étapes de création web, conception web, réalisation web et intégration web pour rendre concret ce qu’il a à dire, à vendre ou à transmettre (concrétisation) auprès du plus grand nombre (accessibilité). 

Si vous souhaitez un résumé des 4 étapes (mais alors un très court résumé), cliquez ici pour atteindre la fin du 4ème article.

Mise à jour de 21h21 : j’ai ajouté le qualificatif de (presque) à la terminologie : “Matrice universelle des étapes de créations d’un site web”.

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Quatrième partie d’un sujet traitant de mon statut de créateur de sites web et pour aboutir à la mise en évidence de constats sur ce statut et sur la création web en général. Après avoir expliqué dans un premier article qu’il était indispensable de distinguer création web et conception web, dans un second article qu’il était nécessaire de créer le statut de réalisateur web et dans un troisième article qu’il était vital de réhabiliter le statut d’intégrateur web, je m’attache dans ce nouvel article à souligner l’intérêt de faire des étapes de création, conception, réalisation et intégration les 4 étapes référentes quand il s’agit de donner naissance à un site web. Je vous recommande la lecture de l’ensemble des articles car chacun apporte aux précédents un éclairage supplémentaire et aucun ne saurait être donc pris indépendamment des autres.

Alors, à quoi cela sert-il de distinguer les étapes de création, conception, réalisation et intégration ? 

Tout d’abord à redonner sa place à la création web et aux créateurs web.

Le web c’est aussi et avant tout de la création issue de créateurs web.

Non ce n’est pas une lapalissade. 

C’est une précision nécessaire pour rappeler que les sites web ne naissent pas tous d’une réplication à l’identique ou d’une ré-interprétation d’un site web existant. L’originalité existe. Et à ce titre, à l’origine des sites web répliqués à l’identique ou ré-interprétés, il y a eu une « originalité originelle », ce que l’on pourrait appeler une invention, issue d’un créateur. Soit cette originalité a vu le jour et son créateur aura réussi à rester près d’elle pour l’accompagner ou bien elle aura été absorbée ou détournée avant même d’avoir pu voir le jour.

Si, comme je l’ai rappelé dans une première partie, la création et la conception ont été confondues et ils l’ont été au détriment de la création qui a été réduite à de la conception, c’est parce que les créateurs web souvent, ne peuvent pas aboutir à leurs fins, faute de trouver les moyens suffisants nécessaires à la matérialisation de leur idée et qu’en conséquence ils restent invisibles et finissent par être oubliés ou par disparaître.

Disparaître et par exemple en jetant l’éponge.

J’entends parfois des concepteurs web se présenter en tant que créateurs web mais le fait qu’ils aient créé un site web (ou plusieurs) ne fait pas d’eux un créateur web.

Créer un site web est une chose simple, apporter de la création au sein du web est une chose qui est le fruit d’une démarche créative ou le fruit d’un long parcours ou les 2.

Ce n’est pas que les concepteurs web tiennent spécialement à se faire appeler ‘créateurs web’ comme un titre qui leur conférerait un privilège ou une distinction, c’est qu’ils l’emploient sans discernement.

En quelques minutes il est possible de créer un site web. Il suffit de prendre un bloc note numérique et d’y ajouter le code suivant :

<html>
<head>
</head>
<body>
Salut !
</body>
</html>

Il suffit ensuite d’enregistrer son fichier, puis de le renommer en modifiant son extension par .html et enfin de le verser dans un espace d’hébergement auquel on aura préalablement associé un nom de domaine. Et le tour est joué. Est-ce que cela fait de celui qui se prête à ces manipulations informatiques un créateur web ?

Non.  

Beaucoup de sites web sont des naissances qui se sont passées de création, d’originalité, ou pour y faire un passage furtif voire très furtif. Beaucoup de sites web démarrent presque directement à l’étape de la conception et répliquent l’existant.

Cela ne veut pas dire que le créateur web est mieux loti. Il va parfois passer un temps considérable à imaginer et à réfléchir à un nouveau concept sans parvenir à lui donner une forme visible des yeux du public internaute. Or un site web qui ne voit pas le jour, un site web qui ne peut être vu du public, c’est un site qui n’est pas encore créé. C’est parce qu’il est visible du public qu’il acquiert une existence réelle. Tant qu’il est à l’étape de la conception, de la réalisation ou de l’intégration il est dans un état d’entre deux. Il n’est pas créé, il est en voie d’être créé. Et s’il reste bloqué à l’une de ces étapes sans avoir pu avancer davantage alors la création retombera sur elle-même. Le site web n’aura pas été créé et son créateur n’en aura jamais été vraiment un.

La création web est une prise de risque, un pari.

Et ce pari sur l’avenir débute avant même qu’il s’agisse de matérialiser une idée nouvelle au travers du triptyque conception-réalisation-intégration. Un créateur web est en effet une personne qui va passer du temps à observer, du temps à s’interroger et du temps à réfléchir. Un créateur web a une âme d’explorateur et de son parcours d’exploration va naître une chose nouvelle. Il n’est la plupart du temps pas devant son écran ou alors il en fera un terrain supplémentaire d’observation.

Presque inévitablement la création web demande du temps or dans un monde qui n’a de cesse de s’accélérer et donc d’inciter les individus à trouver des moyens de rentabiliser la moindre parcelle de temps investi pour compenser cette accélération, la création web et les créateurs web font mauvaise figure et inspirent une certaine forme de mépris ou d’incompréhension.

Un créateur web n’adopte pas les codes ou pas tous les codes. Mon site web par exemple n’est pas conforme à l’idée que l’on se fait d’un professionnel du site web alors que je prétends en introduction de celui-ci en être un. Il n’a pas l’apparence que l’on imagine qu’il devrait avoir. Je le sais mais en tant que créateur web je ne peux pas me forcer à être ce que je ne suis pas.

Je suis par ailleurs un bon concepteur web mais le concepteur n’est pas celui qui matérialise ou alors a minima. Il formalise l’idée du créateur soit sur papier soit sous forme d’un prototype à l’écran plus ou moins interactif. La matérialisation est le fait d’une 3ème étape, que j’ai nommée dans mon précédent article : la réalisation qu’un réalisateur web ou un pool de réalisateurs web, doués chacun dans leur domaine (illustration, dessin, vidéo, code, etc) ont à charge.

Redonner sa place à la création et aux créateurs web c’est aussi redonner la place aux autres statuts et notamment donc au statut de réalisateur web car une chaine de création de valeur qui se voudrait performante et profitable dans le web c’est une chaine de valeur où chacun a compris et assume pleinement son rôle tout en comprenant l’interdépendance des différents intervenants : créateur, concepteur, réalisateur et intégrateur.

Le créateur, le concepteur, le réalisateur et l’intégrateur sont interdépendants.

Dans les premiers temps du web en France -que j’ai connus- il était facile et admis comme une évidence de mettre sur pied un site web seul de A à Z c’est à dire de le créer-concevoir-réaliser-intégrer. Si cela reste vrai aujourd’hui, les utilisateurs du web ont des attentes beaucoup plus fortes désormais quant à la qualité des sites web et donc il est hasardeux d’accomplir seul toutes les étapes de construction d’un site web en espérant honorer chacune d’entre elles de façon efficace et pertinente. Cela l’est d’autant plus que le web s’immisce de plus en plus dans nos vies et qu’en conséquence il est sujet à des forces transformatrices exogènes tel que par exemple le règlement européen sur la protection des données (RGPD) qui ajoute une sur-couche réglementaire dont la mise en conformité peut réclamer une expertise pointue.

J’assume le fait que la réalisation n’est pas le domaine dans lequel je suis le plus compétent et même si je suis capable de m’y atteler. Et c’est une volonté assumée chez moi de faire connaissance avec -ce que j’ai nommé- des réalisateurs web et quelque soit leur domaine de prédilection : illustrateurs, rédacteurs, traducteurs, développeurs, vidéastes, etc.
Je peux me charger de la réalisation mais j’ai conscience qu’il y a des professionnels qui sont sur cette étape plus efficaces que je ne le suis et dont je souhaite reconnaitre pleinement la valeur et leur déléguer cette tâche de préférence.

Pour ce qui est de la 4ème étape qui intervient juste avant la sortie du site web et prépare celle-ci, étape que j’ai intitulée, l’intégration, je suis encore moins informé même si j’ai une très bonne connaissance des fondamentaux sur le sujet.

Si j’applique à moi-même le raisonnement que je vous ai déroulé au cours des 3 précédentes parties de cet article et que je le matérialise maintenant sous forme d’une matrice alors voici mon profil :

Ce profil n’est pas figé. Il évolue car je me forme en permanence aux sujets du web et à ses 4 déclinaisons : création, conception, réalisation et intégration.

Cette matrice est l’aboutissement de la réflexion que j’ai menée au cours des 3 derniers articles.

Elle résume en une image la nature d’un site web et les étapes pour accoucher d’un site web.

Un site web c’est un individu qui à quelque chose à dire ou à vendre et qui va mettre les moyens pour rendre concret ce qu’il a à dire ou à vendre (matérialisation) auprès du plus grand nombre (accessibilité). 

L’accessibilité web, pour rappel, et comme vu dans mon précédent article, c’est rendre son contenu sur le web accessible au plus grand nombre et quelque soit les conditions d’accès à ce contenu.

Dans une 1ère étape, la création : son message n’est ni concret, ni accessible (- , -). Cet individu qui à quelque chose à dire et qui veut rendre visible ce qu’il a à dire auprès du plus grand nombre est encore à ce stade face à lui-même et seul au monde.

Dans une 2ème étape, la conception : son message est concret mais pas accessible (+ , -) car formalisé sous forme d’un simple prototype ou cahier des charges. Cela est possible du fait que le créateur a demandé à un concepteur de l’accompagner à moins que ce ne soit le concepteur qui lui ait tendu la main. Quoiqu’il en soit le concepteur permet au créateur de concrétiser un cran au dessus sa création.

Dans une 3ème étape, la réalisation : son message n’est de nouveau plus concret mais c’est pour gagner en accessibilité (- , +). Le créateur doit faire le deuil du prototype sur papier ou sur écran réalisé lors de l’étape précédente aussi séduisant soit-il et accepter que celui-ci n’ait été au final qu’une promesse. Il doit accepter que la seule manière de voir sa création prendre forme auprès du plus grand nombre au moyen d’un site web c’est de laisser le concepteur recruter des réalisateurs qui vont chacun travailler dans leur coin pour matérialiser un morceau de la création en conformité avec leur spécialisation (écrit, image, vidéo…) et sans que l’on puisse encore se rendre compte du résultat final ni même revenir en arrière. Le créateur lâche prise et accepte que son message soit pris en main par des réalisateurs qui se conformeront de toute façon à un cahier des charges pour coller le plus possible à son idée originelle pour peu que celui-ci soit parvenu à la restituer fidèlement avec l’aide du concepteur lors de l’étape précédente.

Dans une 4ème étape, l’intégration : son message est cette fois offert sous une forme concrète accessible de tous (+ , +). C’est le dénouement pour le créateur qui va constater si le travail de conception et de réalisation ont porté leurs fruits alors que l’intégrateur intervient pour rassembler toutes les pièces du puzzle sous forme de pages prenant forme sur écran.

De mon point de vue la création d’un site web répond à ces 4 étapes que l’on peut qualifier d’universelles. Si vous n’êtes pas un pro du web mais que vous avez un site web, connaitre ces étapes vous aideront à mieux comprendre votre prestataire et à mieux préparer un éventuel futur projet web.

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Voilà pour cette 4ème partie de l’article “Je suis un créateur de sites web”. J’ai encore beaucoup de choses à dire concernant le polyptyque création / conception / réalisation / intégration mais je ne puis à cet instant prétendre qu’il y aura une suite ou tout au moins pas dans l’immédiat car … il faut que je m’occupe de mes créations 😉

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Crédit illustration : Boris Perchat

Score de pensée : 14/10
C’est délibérément une note au delà de la note maximale de 10/10 car non seulement l’article est fidèle à ma pensée mais en l’écrivant j’ai étendu ma pensée jusqu’à ce qu’elle atteigne des recoins auxquels je ne pensais pas spécialement avant de débuter son écriture. En d’autres termes l’écriture m’a permis d’explorer ma pensée originelle.
Mise à jour 21h56 : j’ai intitulé l’ordonnée de la matrice “Matérialisation” mais le terme de “Concrétisation” pourrait mieux convenir.

Orthographe et grammaire
J’ai effectué une relecture orthographique mais je ne garantis pas une correction parfaite si bien que je prévois de revenir pour un second passage. Il y a également des tournures de phrases plus ou moins heureuses et qui pourraient être ré-écrites pour une meilleure fluidité de lecture mais de ce côté je ne prévois pas de faire spécialement un effort à moins que l’exercice me soit facile alors que je relierai l’article pour sa 2ème correction orthographique évoquée à l’instant.
Mise à jour 19h19 : j’ai corrigé. Reste-t-il des coquilles ?
Mise à jour 21h57 : je viens d’effectuer une nouvelle relecture et j’ai apporté quelques corrections

Je viens de mettre à jour les mentions légales du présent site web borisperchat.fr et pour le positionner sur la pratique dite du webscraping qui consiste en une absorption des données par le biais de logiciels ou de scripts, soit par procédés automatisés ou semi-automatisés. Cette pratique est utilisée notamment à des fins de prospections commerciales à par exemple pour obtenir votre adresse e-mail, votre numéro de téléphone ou votre adresse postale ou tout à la fois. Mais rien n’empêche un webscraper (néologisme de ma part pour désigner un pratiquant du webscraping) de collecter d’autres données / contenus pour peu que ceux-ci sont “accessibles” sur vos pages. Je sais que cette pratique connait un engouement croissant et que son champs d’action est sans doute déjà plus large et va s’élargir. Elle est une pratique légale mais l’utilisation qui est faite ensuite des données ainsi récoltées est sujete à controverse et donne régulièrement lieu à des affaires en justice. En ce qui me concerne je choisis de ne plus me laisser exposer à cette pratique sans que la personne obtienne mon consentement. Il y a longtemps que je réfléchis à afficher mon refus. J’ai pris le temps de la réflexion et de l’écriture à cette fin pour écrire un paragraphe intitulé “Pratique du webscraping à destination du site web borisperchat.fr” ajouté à mes mentions légales.

Si vous souhaitez utiliser ce paragraphe et afin de l’adapter à votre site web, contactez-moi.

J’en ai profité pour préciser ma position par rapport au crawling qui est une pratique ancienne consistant pour les moteurs de recherche à parcourir les sites web afin d’indexer leurs pages. Un second paragraphe a été ajouté aux mentions légales intitulé “Pratique du crawling à destination du site web borisperchat.fr“.

Le paragraphe concernant le webscraping ajouté à mes mentions légales est une écriture réalisée par mes soins et issue de ma réflexion. Certaines lectures m’ont permise de confirmer deux aspects 1) les différentes technologies (robots, logiciels, scripts) et le passage concernant le RGPD et dont voici les sources :
Sur le site de la CNIL
Sur le site de Islean consulting
Sur le site de Dastra

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Mise à jour du 14 février 2023 : la phrase relative au crawling n’est pas terminée : “… avec une intention de servir les intérêts”. Je vais revenir ultérieurement pour poursuivre ma réflexion sur les intérêts en question.

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Troisième partie d’un sujet traitant de mon statut de créateur de sites web et pour aboutir à la mise en évidence de constats sur ce statut. Après avoir évoqué la nécessité d’une distinction entre création web et conception web dans une première partie, puis de la nécessité de créer le statut de réalisateur web dans une seconde partie, j’explique dans ce nouvel article en quoi le statut d’intégrateur web qui est un statut ancien nécessite cependant d’être réhabilité. Je vous recommande la lecture de l’ensemble des parties (celle-ci, les précédentes ici et ici, et celle à venir) car chacune apporte aux précédentes un éclairage supplémentaire et aucune ne saurait être donc prise indépendamment des autres.

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Maintenant que les étapes de création, de conception et de réalisation ont été distinguées les unes des autres a-t-on notre modèle ?

Non.

C’est insuffisant.

Si la distinction entre le créateur web, le concepteur web et le réalisateur web est essentielle il est nécessaire cependant de prendre en compte une 4ème personne qui va s’ajouter aux 3 autres. 

Cette personne c’est l’intégrateur web.

Contrairement au réalisateur web l’intégrateur web est un statut qui existe bien mais il est plus discret et ne se rencontre véritablement plus que dans les projets de taille. Il arrive aussi qu’il soit un statut partagé avec d’autres comme dans le cas du concepteur-intégrateur ou développeur-intégrateur. 

Il est pourtant un statut ancien et s’il est possible de le voir apparaitre sur le web sous la dénomination d’intégrateur HTML c’est que cette dernière est un héritage d’une époque « ancienne » où la mise sur pied d’un site web était une chose moins complexe qu’aujourd’hui parce qu’elle pouvait encore se contenter d’utiliser le premier langage du web, le HTML de façon majoritaire alors qu’aujourd’hui il en existe plusieurs et que le HTML est devenu beaucoup moins proéminent.

Alors quel est le rôle de l’intégrateur web ?

Si après les étapes de la création et de la conception, l’étape de la réalisation a permis au site web d’acquérir une dimension plus concrète en donnant forme dans la matière à des contenus qui n’existaient encore que sur papier ou sous forme d’une maquette sur écran, cette concrétisation ne suffit pas. Ces contenus remis par différents réalisateurs excellant chacun dans le domaine qui est le leur tel le graphisme, l’illustration, l’écriture ou encore la vidéo, sont encore à ce stade séparés les uns des autres.

Il va donc s’agir désormais de réunir ces contenus au sein des pages web. Et il s’agit de le faire en s’assurant que tous les futurs visiteurs du site web vont y accéder dans des conditions optimales quelque soit leur navigateur internet, leur configuration matérielle, leur bande passante, leur débit internet, leur localisation géographique, idéalement leur langue et sans oublier leur handicap.

Ces exigences d’accès au contenu qui ne souffrent d’aucune discrimination, c’est ce que l’on nomme l’accessibilité web et dont l’intégrateur web est tout à la fois le gardien et l’artisan final.

C’est ainsi -et pour ne prendre qu’un exemple- que l’intégrateur web va s’assurer que les images qu’il va incorporer au site web, selon l’emplacement qui a été prévu en amont lors de l’étape de la conception, n’excèdent pas un certains poids (exprimée en Ko, kilo octet) afin que celles-ci ne mettent pas trop de temps à se charger sur l’écran des futurs visiteurs du site web. Il va s’assurer de leur lisibilité une fois leur poids réduit, de leur conformité aux standards du web pour ce qui relève par exemple du format de fichier utilisé ou encore de la présence d’une alternative textuelle.

Un développeur web pourrait aussi bien s’en charger. Car après tout le code informatique c’est la plus petite couche technique d’un site web qui peut régenter tout ce qui s’affiche sur un écran jusqu’au moindre pixel. Un développeur web sait placer une image, une illustration ou un texte à un emplacement décidé en amont sur papier ou sur une maquette lors de la phase de conception du site web et il le fera donc au pixel près.

Seulement un développeur à qui l’on demande d’être aussi un intégrateur c’est un développeur qui va avoir besoin de faire un grand écart entre 2 mondes, le sien, celui du code informatique et celui des contraintes techniques et fonctionnelles complexes issues de l’accessibilité web.

Concevoir des pages qui s’adressent absolument à tous et comme le prévoit le web dans ses fondements cela suppose de rendre ces pages accessibles à tout type de handicap qu’il soit physique, visuel (daltonisme, malvoyance), auditif ou cognitif (la dyslexie et autres troubles ‘Dys’ par exemple).

Cela suppose de surcroit de prendre en compte les personnes qui pourraient avoir des difficultés à accéder aux contenus du fait de contraintes géographiques, sociales ou culturelles (barrière de la langue).

C’est une tâche complexe.

L’intégrateur est là pour s’en charger. Il intègre toutes les contraintes. Il est une personne qui ne fuit pas devant la complexité des situations qui s’offrent à lui et alors que celles-ci peuvent parfois se télescoper entre elles. 

L’intégrateur est une personne qui, en écoutant les attentes formulées par le créateur, va pouvoir préciser au concepteur comment faire se rejoindre celles du créateur et celles des futurs visiteurs. Il va travailler avec le concepteur pour écrire les spécifications techniques et fonctionnelles du site web qui seront communiquées aux réalisateurs web.

Tout cela est bien beau me direz-vous mais dans les faits on constate que très très peu de sites web tiennent compte de toutes les règles d’accessibilité quand il s’agit de publics avec un handicap spécialement. 

Oui et c’est pour cela que j’indiquais en début d’article qu’il est nécessaire que ce statut d’intégrateur web connaisse une réhabilitation. 

Elle serait double : 

1 – reconnaitre que l’intégration est une phase incontournable qui ne peut se laisser amalgamer à une autre fonction. Le développeur-intégrateur web dont je citais l’exemple est un grand écart délicat à maintenir. La seule tolérance possible c’est de voir un développeur web s’équiper de connaissances en intégration et pour dialoguer d’autant mieux avec l’intégrateur web qu’il accompagne en phase finale avant la sortie du site web… et inversement. 

L’intégrateur web est de part sa tâche une personne avec un savoir polyvalent le rendant capable d’embrasser toute la chaîne de création de valeur du web mais il doit rester un spécialiste de l’accessibilité avant tout.

2 – réhabiliter l’intégrateur c’est réhabiliter l’accessibilité web qui est une notion insuffisamment prise en compte.

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J’ai fini de lister et de présenter les différents grands statuts incontournables à la mise sur pied d’un site web.

Ils sont donc au nombre de 4 : le créateur web, le compteur web, le réalisateur web et l’intégrateur web.

Dans mon prochain article je vais parler des implications et de l’utilité de ce modèle. 

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Crédit photo Monstera

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Score de pensée : 14/10
Non seulement l’article est fidèle à ma pensée mais en l’écrivant j’ai étendu ma pensée jusqu’à atteindre un raisonnement auquel je ne pouvais prétendre alors que j’initiais son écriture. L’écriture m’a permise d’aller plus loin que ma pensée originelle.
J’ai déjà fait le constat par le passé en écrivant des textes mais c’est la 1ère fois que j’attribue un score de pensée qui dépasse les 10/10 depuis que j’ai écris mon article de référence sur le sujet. Il faudra que j’alimente le contenu relatif au score de pensée d’une nouvelle dimension pour y faire référence.
A propos du score de pensée

Seconde partie d’un sujet traitant de mon statut de créateur de sites web et pour aboutir à la mise en évidence de constats sur ce statut. Après avoir évoqué la nécessité d’une distinction entre création web et conception web dans une première partie, j’explique en quoi le statut de réalisateur web aujourd’hui inexistant nécessite d’être créé. Je vous recommande la lecture de l’ensemble des parties (celle-ci, la précédente et celles à venir) car chacune apporte aux précédentes un éclairage supplémentaire et aucune ne saurait être donc prise indépendamment des autres.

Est-ce suffisant de distinguer création et conception web ? Créateur et concepteur ?

Autant j’ai mis un point d’honneur à établir cette distinction dans une première partie -et il est de toute façon important de les discerner- autant je constate qu’un 3ème statut mérite toute notre attention.

Il s’agit du statut de réalisateur web.

Disons-le tout de suite ce statut n’existe pas. 

Parfois il est possible tout de même de voir apparaitre des professionnels se définissant en tant que concepteur-réalisateur web mais vous ne rencontrerez jamais une personne se présenter en tant que ‘réalisateur web’. 

Il en est de même pour le terme ‘réalisation’. Elle n’est pour ainsi dire jamais associé au mot ‘web’.

Pour moi le constat est clair : la conception et la réalisation sont amalgamées.

Elles sont amalgamées comme le sont -et c’était mon propos dans une première partie– la création et la conception.

Pourtant leur distinction est essentielle.

Après qu’un travail précis de définition des moyens et des ressources à mettre en oeuvre ait été effectué, travail qui est le propre de l’étape dite de la conception, il est nécessaire en effet de concrétiser, de rendre réel ce qui aura été défini. C’est une étape à part entière qui mérite de recevoir le qualificatif de réalisation.

Il est courant de voir des équipes utiliser abondamment le terme de développement après l’étape de la conception. C’est compréhensible en ce que sens que, parvenu à ce stade d’avancement du projet, il est fréquent qu’interviennent un ou plusieurs développeurs qui vont se charger de donner forme aux pages du site web.

Mais nommer cette étape comme étant celle du développement c’est la réduire à des lignes de code or si celles-ci sont précieuses et (souvent) indispensables c’est néanmoins une considération réductrice. Car c’est en effet à ce moment que des contenus variés vont faire leur apparition qui ont été décidés lors de la conception et qui mettront en jeu du texte, des illustrations, des photos, de la vidéo…

Autrement dit, une étape supplémentaire suit celle de la conception qu’il s’agirait de nommer réalisation qu’un réalisateur prendrait en main et de façon à manifester concrètement au moyen de ses compétences (en développement par exemple) les contenus décidés dans le détails lors de la conception.

Selon la nature des contenus à réaliser, et s’il ne peut pas tout prendre en charge lui-même du fait de bagages et de compétences insuffisantes, le réalisateur se chargera de faire intervenir et de coordonner des ressources supplémentaires et par exemple des ressources humaines qui deviendront avec lui autant de réalisateurs supplémentaires : illustrateurs, rédacteurs, développeurs et autres. 

Cette tâche idéalement nécessitera d’être anticipée avec le concepteur dès l’étape de la conception donc et pour identifier ces co-réalisateurs suffisamment à l’avance. Cette précaution respectée permettra à chacun des réalisateurs d’être en mesure de livrer sa production à temps pour leur mise en commun au sein des pages du site web. 

Le concepteur web et le réalisateur web doivent travailler main dans la main

Indubitablement la conception et la réalisation si elles ne peuvent être confondues sont liées. Il est vital que le concepteur et le réalisateur s’entendent et travaillent main dans la main comme le créateur et le concepteur sont tenus de le faire.

Le trio créateur – concepteur – réalisateur suffit-il ? 

Ce sera l’objet d’une 3ème partie.

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Score de pensée : 8,5 / 10

L’article est fidèle à ma pensée même s’il a nécessité des corrections et reprises de formulation et réécritures de paragraphes. Je l’ai relu mais je n’exclus pas une seconde relecture et donc une possible amélioration et correction à la marge.
A propos du score de pensée

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Crédit 1ère photo Anete Lusina
Crédit 2ème photo Monstera

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