Orléans

A 10 ans en 1983 : j’effectue mes premiers pas sur un ordinateur

Je pianote pour la première fois sur un micro-ordinateur, celui de mon père, un oric 1. Je découvre les jeux-vidéos sur un écran de télévision et avec eux l’interactivité clavier / écran. Les jeux-vidéos sont sommaires à l’époque mais ils me fascinent. Je me souviens de Frog, Invader, Centipede et du ‘Manoir du Dr Génius’. Leur chargement est plutôt ardu et je n’y ai véritablement accès qu’avec l’aide de mon père.


A 13 ans en 1986 : je réalise ma première conception informatique autodidacte, un jeu vidéo

Après avoir harcelé mes parents, je me fais offrir mon premier micro-ordinateur : un Yamaha YIS-503F appartenant au standard MSX. Je choisis cet ordinateur sur les conseils d’un ancien camarade de classe et ami possédant lui aussi un ordinateur du standard MSX. Nous échangeons des informations par correspondance et parfois des jeux sur K7 audio ainsi que sur cartouche. J’achète des publications notamment Hebdogiciel qui me permettent de ma familiariser avec le code de programmation MSX-BASIC. Je réalise un petit jeux-vidéo depuis chez moi avec les connaissances apprises.

Je suis de près les premiers héros hybrides (Cobra, X-OR)… Je dévore les “livres dont vous êtes le héro”. Surtout, je regarde avec fascination l’émission Temps X des frères Bogdanoff.

MSX : fr.wikipedia.org/wiki/MSX

Yamaha MSX YIS-503F : www.generation-msx.nl/hardware/yamaha/yis-503f/1029/


A 15 ans en 1988 : je poursuis mon exploration des jeux vidéo et réfléchis à leur avenir

Je me procure avec mes frères un micro-ordinateur Commodore 64… des heures et des heures de jeux vidéo. J’économise et achète des K7 de jeux piratés par correspondance à d’autres jeunes (il faudra que je précise le mode opératoire prochainement). L’ordinateur me fait rêver et j’aime passer du temps à imaginer à quoi ressembleront les jeux vidéo de demain.


A 17 ans en 1990 : j’élargis ma réflexion à la place de l’être humain sur Terre et dans l’univers
A 20 ans en 1993 : je projette de réaliser un tour du monde des couchers de soleil  
A 20 ans en 1993 : je projette de créer une chaîne télévisée qui filmerait le Terre h24
A 21 ans en 1994 : j’ai mon premier contact avec le web et l’internet  
A 21 ans en 1994 : je suis associé à un projet de laboratoire du futur
A 22 ans en 1995 : je réalise mon premier site web de façon autodidacte
A 22 ans en 1995 : j’interviens en tant que consultant junior auprès d’une grande entreprise française
A 23 ans en 1996 : je deviens webmaster pigiste pour une chaîne télévisée française
A 24 ans en 1998 : je créé une association dédiée à la mise sur pied de visions du futurs innovantes
A 25 ans en 1998 : je définis l’espace multimédia de la médiathèque de ma commune
A 25 ans en 1998 : j’interviens dans une conférence pour parler des métiers liés aux nouvelles technologies
A 27 ans en 2000 : je deviens créateur web freelance (et pour les 9 prochaines années)
A 28 ans en 2001 : je créé un annuaire des sites web utiles aux entrepreneurs
A 33 ans en 2006 : je créé un blog intitulé « créons ensemble de nouvelles richesses » 
A 33 ans en 2006 : je définis 10 nouvelles marques et nouveaux produits qui nous engage dans la direction dite du “développement durable”
A 34 ans en 2007 : je créé une initiative en faveur des CD et DVD usagés intitulée « 1 million de DVD pour la planète »
A 36 ans en 2009 : j’initie le projet intitulé « Savoir à grande vitesse »
A 39 ans en 2012 : J’initie une rencontre parisienne intitulée « Les Chroniques du Téléchargement »
A 39 ans en 2012 : j’initie une émission radio auprès de RadioCampus Orléans intitulée « La voix de l’internaute » (les audios sont off line mais j’en ai toujours une trace)
A 40 ans en 2013 : j’initie la rencontre et le blog « Crowdfunding mon amour! » qui vise à la création d’un annuaire des plateformes de crowdfunding française. 200 plateformes seront répertoriées.
A 41 ans en 2014 : Je partage mon constat sur le crowdfunding au cours d’un meetup parisien
A 42 ans en 2015 : je donne une conférence sur la finance
A 43 ans en 2016 : je créé une société pour mettre sur pied un circuit de valorisation des CD et DVD usagés et pour faire suite à l’initiative 1 million de DVD pour la planète créée en 2007
A 45 ans en 2018 : je donne plusieurs conférences gratuites ouvertes à tout public sur la pollution plastique
A 46 ans en 2019 : je créé l’initiative Plastique mon amour! : plastiquemonamour.fr/ et j’écris un article tissant un lien entre la pollution plastique et la câble sous-marins plastique-et-cables-sous-marins.fr/fr/
A 49 ans en 2022 : je (re)deviens créateur web freelance

En 2012 je me souviens avoir été le témoin d’un fait de société. Je me déplaçais à Paris fréquemment quand j’ai assisté à l’utilisation généralisée du smartphone dans les transports en commun. Je me souviens avoir observé une rame de métro dans laquelle j’étais transporté avec d’autres passagers et de constater que ceux-ci avait tous leurs yeux rivés sur l’écran de leur smartphone. Les semaines et mois suivants confirmèrent cette observation.

Avant 2012 je fréquentais également très fréquemment le métro parisien mais l’utilisation du smartphone n’était pas généralisée, elle était encore partielle. 2012 a marqué un franchissement.  

10 ans plus tard en 2022 c’est un autre franchissement dont j’ai été le témoin non pas cette fois dans le métro parisien car je ne me déplace plus à Paris aussi fréquemment mais à Orléans où je réside. Ne disposant pas de véhicule j’utilise fréquemment le bus et le tram or j’ai pu constater que c’est l’oreillette sans fil qui désormais occupe l’attention des usagers.

Cette observation m’a permise d’en faire une autre. 

Mise à jour du 4 mars 2023 : les 4 prochains paragraphes ne sont pas exactes et je les ai barrés sans les supprimer car j’attache une importance à faire le constat de leur inexactitude de façon transparente. Si je les ai barrés c’est que d’autres observations ont suivi ces observations initiales lesquelles m’ont permis d’observer que les chauffeurs maintiennent toujours un échange, un “bonjour” (autant que faire se peut ?) avec les passagers. Echanges maintenus ou pas, je considère que la politesse de l’oreillette, dont je fais part plus bas, reste un geste nécessaire en prévention ou par simple égard.

Désormais lorsqu’un passager monte dans un bus le conducteur du bus ne reçoit plus ou très peu de « bonjour » de sa part. Dans leur grande majorité les passagers montent en effet dans le bus avec leurs oreillettes dans leur conduit auditif si bien que l’acte de saluer le conducteur -lequel pouvait encore se vérifier avant 2022 de manière plus fréquente sans être non plus systématique- est considérablement réduit. 

Je l’ai remarqué d’autant plus que j’utilise le bus depuis de longues années et que je salue systématiquement les conducteurs. Aujourd’hui je remarque que je ne reçois pas, je ne reçois plus systématiquement, de bonjour en retour, ce qui était quasi systématiquement le cas entre 2012 et 2022. Je dirais qu’un chauffeur sur 2 répond aujourd’hui à mon bonjour bien qu’il faudrait affiner cette évaluation.

Je comprends ces chauffeurs de bus qui ne répondent plus car 8 passagers sur 10 si ce n’est pas plus ne les saluent plus et en conséquence il y a dû y avoir une résignation de la part de ces conducteurs. Ils se sont faits à cette nouvelle réalité bon gré mal gré.

Pour autant je ne souhaite pas compter les points de chaque camps et dire que l’un doit assumer plus que l’autre la responsabilité de ce constat. A ce jeu nous perdrions tous. J’aimerais juste revenir à l’essentiel.

Qu’est-ce qui constitue aujourd’hui une marque de respect et de politesse ? 

Dire bonjour bien entendu.

Mais de toute évidence cela ne suffit plus. Les mœurs changent. Soit on déplore leur disparition soit on peut aussi envisager une évolution de ceux-ci. C’est cette 2ème hypothèse que j’aimerais envisager avec vous.

Si je ne reçois pas toujours un bonjour en retour du mien, il se peut que le conducteur ne s’attende pas à ce qu’un passager avec une oreillette dans son conduit auditif soit en mesure d’échanger un vrai bonjour où les 2 interlocuteurs se mettent au même niveau et s’entendent mutuellement, c’est à dire entendent mutuellement le bonjour de l’autre.

Je fais partie de ces passagers qui voyagent avec des oreillettes. Pour ma part j’en utilise qu’une seule (pour mon oreille gauche) plutôt que 2 et pour ne pas rester imperméable aux bruits de mon environnement immédiat.

Avec une oreillette j’entends le bonjour du conducteur en retour du mien mais lui peut espérer un bonjour sans que son interlocuteur soit équipé d’oreillette que ce soit d’une seule ou de deux. Il n’est pas censé savoir de surcroit qu’un utilisateur avec une seule oreillette entend son interlocuteur. 

Un bonjour avec une oreillette pourrait ne pas avoir plus de valeur qu’un bonjour avec 2 oreillettes.

Alors comment s’entendre ?

En y réfléchissant il m’est venu à l’esprit qu’il y a eu des pratiques pour signifier à son interlocuteur son respect comme la politesse du chapeau.

Je me demande si nous ne pourrions pas envisager d’adopter une marque de respect nouvelle vis à vis des chauffeurs de bus ou de tout autre interlocuteur et dès lors que nous avons une ou deux oreillettes dans nos conduits auditifs. 

Je pense à une politesse de l’oreillette qui consisterait à enlever son oreillette ou ses oreillettes le temps de prononcer son bonjour et de recevoir celui de son interlocuteur.

On signifie à celui-ci que l’on prend en compte sa condition auditive et que l’on quitte délibérément la notre afin de créer un espace en commun où il est possible de s’entendre mutuellement. 

Une fois les bonjours échangés on réintroduit son oreillette ou ses oreillettes dans ses conduits auditifs.

Se mettre au même niveau que son interlocuteur est une marque de respect.

Je vais essayer cette pratique avec les chauffeurs de bus et me rendre compte de sa pertinence.

Je suis sûr que cette pratique que je soumets a son intérêt ailleurs dans d’autres environnements que les transports en commun et ne serait-ce que dans les magasins chez les commerçants… Si vous êtes un utilisateur des oreillettes sans fil sans doute trouverez-vous une opportunité de pratiquer la politesse de l’oreillette tout comme je m’apprête désormais à le faire.

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Crédit photo : ShiftDrive

La rencontre du 15 septembre a rassemblé 15 personnes dont 14 freelances / micro-entrepreneurs / entrepreneurs individuels. J’avais choisi le lieu pour sa terrasse qui me paraissait se prêter parfaitement à une rencontre. Et ce fut le cas au dire de certains participants et de l’ambiance conviviale qui s’est instaurée au fur et à mesure que nous avancions dans la soirée. Nous avons été d’ailleurs interrompu dans notre lancée par… l’horaire et bien que le maitre des lieux nous ait accordé une prolongation sur l’heure de fin de rencontre planifiée. Nous avons convenu de nous revoir pour poursuivre sur le sujet qui nous animait spécialement alors que nous avons dû nous séparer à savoir : comment accroître sa clientèle? J’ai décidé en conséquence de ne pas attendre un mois pour la prochaine rencontre mais seulement 3 semaines, c’est à dire, le 6 octobre 2022.

J’ai débuté à la mi-avril une activité freelance. J’officie dans la création de sites web. J’ai connu préalablement le statut de freelance de 2000 à 2009. J’étais alors également créateur de sites web.

Voici le flyer et le texte annonçant la rencontre. J’ai commencé leur diffusion sur les réseaux :

Nouvelle rencontre des freelances orléanais
… avec une question : comment se faire connaître de l’écosystème orléanais (et au delà) et développer ainsi son activité ?
… et un premier élément de réponse : et si on créait un annuaire des freelances orléanais ?
Entrée libre sans inscription préalable, une consommation au bar par personne attendue

Freelances de l’écosystème orléanais, discutons de ce qui nous anime… entre freelances 🙂

C’est le moment de venir partager ce que vous avez envie de partager par exemple vos bonnes pratiques mais aussi d’entendre vos confrères qui pourront qui sait, vous apprendre un truc qui vous manquait sur un domaine qui n’est pas votre spécialité. Être freelance, c’est un chemin exigeant et donc on gagne à se le faciliter 

A chaque rencontre une question sera soulevée qui sans monopoliser nos discussions constituera le fil rouge de nos échanges informels. A la fin de la rencontre on se donne quelques minutes pour permettre à ceux qui ont un élément de réponse de le partager oralement devant les participants.

Il en ressort quelque chose… ou pas 😉

Ambiance détendue, chacun s’offre un verre, c’est la fin de journée et on fait honneur par la même occasion à l’établissement qui a la sympathie de nous recevoir.

Aspirant(e)s freelances vous êtes les bienvenus ! … et si par exemple vous souhaitiez obtenir un retour sur l’activité d’indépendant en général de la part de ceux qui sont passés à l’acte.

Paris Web tient sa 17eme édition en octobre prochain. J’ai postulé pour m’entretenir devant son public d’un sujet auquel je réfléchis depuis de nombreuses années : l’internet, enfer ou paradis de la création ? Il y a un processus de sélection en interne désormais qui va étudier tous les sujets soumis parmi les aspirants conférenciers. J’espère être retenu car l’actualité ne dément pas sur le sujet et notamment avec OpenSea.io, la plus grande plateforme d’échange de NFT qui a révélé que plus de 80% des NFT créés et mises en ligne gratuitement étaient des “plagiats, des fausses collections et du spam”.
Paris Web : www.paris-web.fr/
A propos de OpenSea.io : www.presse-citron.net/fakes-plagiat-cette-plateforme-suspend-la-vente-de-nft-jusqua-nouvel-ordre/

En 2019 j’avais projeté de donner ma conférence dans une brasserie d’Orléans où je réside mais ce projet avorta. Voici ci-dessous le flyer que j’avais réalisé à l’époque.
L’idée de cette conférence est intervenue il y a plusieurs années autour de 2015 et en réaction à la manière dont le web et l’internet évoluaient.
J’ai auditionné pour la présenter à TedX Orléans mais sans succès car on estima qu’elle était trop subversive.

Bref je n’ai pas réussi à convaincre de la nécessité de traiter de ce sujet.

J’ai été sollicité par le club des Jeunes Financiers qui a souhaité que j’expose ma vision de la finance participative. La finance participative connaissait tout juste son essor à l’époque. Le sujet faisait parler et à juste titre car il soulevait beaucoup d’espoirs mais aussi beaucoup d’interrogations.

Nous étions une douzaine de personnes au total.

J’ai beaucoup apprécié l’exercice. Ce fut la première fois que je donnais une (vraie) conférence. J’étais debout devant une assemblée exposant mes contenus sur un tableau de type paperboard où j’avais accroché de grandes feuilles exposant mes contenus préparés les semaines précédant la soirée. Les semaines précédant la soirée, j’ai investi beaucoup de réflexion, beaucoup d’énergie mais cela en valait la peine. J’ai par ailleurs beaucoup apprécié la confiance que m’a témoignée le Club des Jeunes Financiers spécialement Anne-Audrey qui a su percevoir l’intérêt de présenter ma vision sous forme d’une conférence. Elle avait raison.

La finance participative est un sujet qui m’a interpellé alors que je n’étais pas un spécialiste de la finance. C’est en observant ses acteurs et ses mécanismes j’ai été à la fois séduit mais aussi inquiet car j’estimais qu’elle s’engageait sur une voie qui prêtait à réflexion et discussion. J’ai à ce sujet créé un blog en 2013 intitulé « Crowdfunding mon amour! » lequel est toujours accessible ici : crowdfundingmonamour.wordpress.com

Ce projet était un projet initié à titre privé, tout comme la conférence. Le temps investi était pris sur mon temps de repos et de loisir en dehors de mon activité salariée de l’époque. Je n’étais pas un professionnel du domaine. J’habitais Orléans et j’effectuais très régulièrement des déplacements à Paris pour fréquenter l’écosystème des start-ups mais aussi pour animer une rencontre sur le sujet du crowdfunding.

L’annonce de la conférence est toujours visible ici : www.jeunesfinanciers.com/index.php?page=ACCUEIL&id=6352

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