Une science de la charge mentale
Nous sommes une civilisation qui consommons beaucoup de contenus sans savoir comment les consommer. Il a été démontré par exemple que nous ne retenons que 10% de ce qu’un interlocuteur va nous exprimer oralement. Où partent les 90% restant ? Comment optimiser notre écoute pour gagner ne serait-ce que 30% d’écoute supplémentaire ?
Car c’est un fait : entre l’émission d’un contenu et sa réception et son assimilation, il y a déperdition. Il a été démontré également que l’attention d’un public devant un professeur baisse et n’est plus productive après 40 minutes et pourtant dans la plupart des pays les heures de cours continuent à s’étaler sur 60 minutes.
Aujourd’hui les réseaux sociaux nous abreuvent excessivement de contenus. A quel moment notre attention décroche et notre mémoire n’enregistre plus les contenus visionnés ? Une oreillette procure-t-elle une charge mentale supérieure à une écoute sans oreillette et par exemple au moyen d’un haut-parleur ?
Quels sont les symptomes d’une charge mentale trop lourde chez soi ? Chez l’autre ? Comment faire baisser la charge mentale délibérément au cours de sa journée et pour revenir à une meilleure disponibilité ? Des malentendus entre individus peuvent-ils naître consécutivement à une charge mentale trop lourde chez l’un des interlocuteur ?
Plus je réfléchis à ces questions plus j’aboutis au constat de la nécessité d’une science de la charge mentale.