vais

J’initie un sujet qui va traiter en plusieurs parties de mon statut de créateur de sites web et pour aboutir à la mise en évidence de constats sur ce statut et notamment sur la nécessité de le distinguer de celui de concepteur web. Je vous recommande la lecture de l’ensemble des parties (celle-ci et celles à venir) car chacune apporte aux précédentes un éclairage supplémentaire et aucune ne saurait donc être prise indépendamment des autres.

la création web et la conception web sont 2 choses différentes

.

Quand j’entends parler de création de sites web aujourd’hui, et même de la part de professionnels du web, de mon point de vue un amalgame est fait. Cet amalgame associe création et conception or créer un site web et concevoir un site web sont 2 choses différentes.

Créer un site web c’est imaginer un nouveau concept, un concept original, qu’il faudra ensuite mettre en oeuvre à travers la conception web. 

Concevoir un site web c’est partir d’un concept, d’une idée qu’un créateur aura défini et mettre en forme celui-ci sur écran au moyen de logiciels et de codes informatiques.

Un créateur de sites web travaille avec une page blanche. Un concepteur web travaille avec son ordinateur. 

Le créateur invente, le concepteur réalise. 

Le créateur donne la feuille de route, le concepteur met en oeuvre les moyens pour atteindre chacun des points d’étape de celle-ci.

Un créateur web peut également être un concepteur web et c’est même indispensable. 

Parfois le créateur web se chargera lui-même de réaliser l’idée qu’il a imaginée en mettant en forme lui-même les pages web parfois il délèguera cette tâche à un concepteur de sites web. Et lorsqu’il délèguera il pourra le faire d’autant mieux qu’il connait bien la conception web.

Si le concepteur web n’est à l’inverse pas nécessairement un créateur web, lorsqu’il travaille pour un créateur web, il peut par contre très bien lui faire des propositions sur la manière de mettre en oeuvre son idée afin d’améliorer la feuille de route qu’il a définie. Et cela constituera d’ailleurs un précieux atout pour le créateur web.

.

le créateur web et le concepteur web doivent travailler main dans la main

Je me définis comme un créateur de sites web. J’aime imaginer de nouveaux concepts et c’est le cas ces 6 derniers mois où j’ai travaillé à la mise sur pied d’une offre de service inédite imaginée par mes soins et que je m’apprête à sortir. J’ai dû prendre beaucoup de temps pour réfléchir à la manière de mettre en forme mon idée originelle et à écrire le contenu. Avoir une idée de nouveau service est une chose, parvenir à la mettre en forme efficacement et de façon pertinente en est une autre qui ne s’improvise pas.

Je suis un créateur de site web qui connait par ailleurs la conception web. J’ai créé mon premier site web en 1994 et si j’ai ensuite créé des sites web pour mes projets personnels (exemple ici) puis également de façon professionnelle notamment dans une précédente expérience en tant qu’auto-entrepreneur de 2000 à 2009. 

J’ai réalisé 80% du site web de l’offre de service que je m’apprête à lancer. Pour les 20% j’ai besoin notamment d’un concepteur spécialement sur le design mais aussi la mise au propre du logo.

En tant que créateur web je suis en permanence en quête de faire connaissance avec de nouveaux talents et pour qu’ils travaillent avec moi sur des missions clients ou pour mes propres projets et offres de services.

Et si une entreprise me demande de réaliser son site web ? C’est bien entendu possible et à ce sujet en tant que créateur je vais avoir la possibilité de proposer à cette entreprise de réfléchir avec elle à la création d’un site web qui se démarque, c’est à dire, qui va aller chercher sa singularité. Nous prendrons ensemble, le client et moi, du temps pour identifier sa singularité puis je définirai la meilleure manière pour ensuite l’exprimer sur écran quitte à imaginer une approche inédite.

Et si elle souhaite un site web dont elle connait déjà la forme par exemple si elle veut ce que l’on nomme un site vitrine dans sa forme la plus conventionnelle ? C’est également possible et je ne ferai donc intervenir là que le concepteur de sites web que je suis par ailleurs. Si je vois que je ne suis pas le plus compétent pour la réalisation attendue je n’hésiterai pas à recommander un professionnel ou à envisager de m’entourer de professionnels.

La conception n’est pas totalement exempte de créativité pour autant. En réfléchissant par exemple à un projet de site vitrine pour une entreprise il est possible que je sois amené en découvrant la problématique de cette entreprise à lui suggérer un projet plus pertinent pour y faire face. Fondamentalement le web est une page blanche et un site web peut endosser des formes et objectifs très variés.


Score de pensée : 9 / 10

L’article est fidèle à ma pensée. Même si je l’ai relu, je n’exclus pas une seconde relecture et donc une possible amélioration et correction à la marge. La photo illustrant l’article me plait mais je pourrais en changer pour une autre.
A propos du score de pensée

Mise à jour 24 janvier : j’ai ajouté une 2ème photo et ai enrichi chacune d’entre elles d’un texte ajouté au moyen d’un logiciel de graphisme

1ère photo de MESSALA CIULLA
2ème photo de Monstera

La pensée et la restitution par écrit de la pensée sont 2 choses différentes et je propose que lorsque l’on tente de restituer par écrit sa pensée on ajoute à la suite de cet écrit un score qui témoigne de la fidélité avec laquelle on est soi-même parvenu à restituer sa pensée originelle.

Rendez-vous à la fin de l’article pour constater quel score de pensée j’ai attribué à cet article.

.

Lorsque l’on écrit on est déjà plus dans sa pensée originelle, on est dans la traduction sous forme intelligible de cette pensée c’est à dire que l’on tente une restitution compréhensible au près du plus grand nombre sous forme de mots. 

C’est pareil au fait d’écouter une personne : vous l’écoutez mais vous entendez quelque chose qui sera plus ou moins fidèle à ce qu’elle vous a dit. Ecouter et entendre sont 2 choses différentes.

Mon expérience m’a mainte fois démontré que : entre ce que l’on pense et ce que l’on écrit, ce que l’on restitue de cette pensée, il peut y avoir un écart, une perte. 

Cela parait évident mais pour autant c’est un phénomène qui n’est jamais explicité avec des mots à ma connaissance.

Comment nommer ce phénomène ? 

Existe-t-il un terme pour signifier : je viens de penser à un truc et j’ai tenté une restitution écrite de ma pensée le plus fidèlement possible. J’y ai mis toute ma bonne volonté et mon énergie ce qui m’a permis de restituer ma pensée fidèlement à hauteur de 80%.

Non.

Il n’existe aucun terme pour restituer cette démarche : on dit j’ai « écrit un article » et quand une personne lit cela elle va comprendre : « cette personne a écrit un article et je vais prendre tout ce qu’elle a écrit sans m’inquiéter du fait qu’elle soit parvenue ou non à restituer fidèlement sa pensée d’origine ».

Il est souvent acquis qu’un écrit doit restituer fidèlement une pensée. Point barre. Et si c’est pas le cas, on ne veut pas le savoir.

Pour avoir écrit des centaines de textes j’aimerais que ce soit aussi facile. 

Or ce n’est pas le cas. 

Parfois je parviens à restituer fidèlement ma pensée et sans aucun effort. D’autre fois cette restitution est difficile voire scabreuse.

Dans ce dernier cas je vais tenter des corrections à répétition de mes écrits en essayant de me rapprocher le plus possible de ma pensée originelle et du sentiment qu’elle m’a laissé et je vais y parvenir avec plus ou moins de succès. Je corrige, je remanie, j’améliore.

Mes allers et retours indiquent cependant que je ne suis pas dans une restitution ‘naturelle’ et donc après relecture de mes écrits parfois je vais devoir faire le constat avec humilité et prise du recul que je dois déprogrammer intégralement la publication de mon article et le garder pour moi. Malgré mon acharnement cela ne produit pas un bon résultat et de toute évidence je suis dans un effort animé par mon ego qui veut parvenir-à-un-résultat-envers-et-contre-tout

Le problème avec ce genre de tentative c’est que le texte présente alors des tournures de phrases mais surtout une tournure de pensée qui n’est pas parfaitement celle que je souhaitais restituer et si je me fie à l’impulsion de départ.

Parfois cependant ces allers et retours sont productifs s’ils sont faits sans trop tarder et idéalement dans l’heure qui suit l’idée. Parfois le fait d’y revenir plus tard encore, par exemple le lendemain, est fructueux.

Il arrive également que la restitution soit fidèle et même au delà de ce que j’avais estimé. Cette restitution « parfaite » suscite un sentiment de satisfaction interne. Mes écrits se couchent alors sur la feuille blanche me servant de support ou sur l’écran de mon ordinateur comme l’eau s’écoulant naturellement dans le sillage d’une rivière. Le texte ne nécessite pour ainsi dire aucune correction et ajout. Il est parfait au premier jet ou à peu de chose près. Son écriture s’effectue d’une traite et ne monopolisera mon temps que quelques minutes.

C’est comparable à un état de grâce. 

Cela arrive et c’est ce qui m’a incité à écrire et a entretenu au fil des années mon envie.

Alors quel est mon score de pensée pour le présent article ? Avec quelle fidélité suis-je parvenu à restituer ma pensée de départ ?

J’attribue à cet article écrit par mes soins un score de pensée de :

9 / 10

Soit un très bon score. J’ai fait quelques allers et retours mais sans que cela soit un exercice pénible et scabreux. J’ai aimé l’écriture de cet article et suis parvenu à restituer fidèlement ma pensée d’origine.

Photo par Lum3n (modifiée par Boris Perchat)

En 2012 je me souviens avoir été le témoin d’un fait de société. Je me déplaçais à Paris fréquemment quand j’ai assisté à l’utilisation généralisée du smartphone dans les transports en commun. Je me souviens avoir observé une rame de métro dans laquelle j’étais transporté avec d’autres passagers et de constater que ceux-ci avait tous leurs yeux rivés sur l’écran de leur smartphone. Les semaines et mois suivants confirmèrent cette observation.

Avant 2012 je fréquentais également très fréquemment le métro parisien mais l’utilisation du smartphone n’était pas généralisée, elle était encore partielle. 2012 a marqué un franchissement.  

10 ans plus tard en 2022 c’est un autre franchissement dont j’ai été le témoin non pas cette fois dans le métro parisien car je ne me déplace plus à Paris aussi fréquemment mais à Orléans où je réside. Ne disposant pas de véhicule j’utilise fréquemment le bus et le tram or j’ai pu constater que c’est l’oreillette sans fil qui désormais occupe l’attention des usagers.

Cette observation m’a permise d’en faire une autre. 

Mise à jour du 4 mars 2023 : les 4 prochains paragraphes ne sont pas exactes et je les ai barrés sans les supprimer car j’attache une importance à faire le constat de leur inexactitude de façon transparente. Si je les ai barrés c’est que d’autres observations ont suivi ces observations initiales lesquelles m’ont permis d’observer que les chauffeurs maintiennent toujours un échange, un “bonjour” (autant que faire se peut ?) avec les passagers. Echanges maintenus ou pas, je considère que la politesse de l’oreillette, dont je fais part plus bas, reste un geste nécessaire en prévention ou par simple égard.

Désormais lorsqu’un passager monte dans un bus le conducteur du bus ne reçoit plus ou très peu de « bonjour » de sa part. Dans leur grande majorité les passagers montent en effet dans le bus avec leurs oreillettes dans leur conduit auditif si bien que l’acte de saluer le conducteur -lequel pouvait encore se vérifier avant 2022 de manière plus fréquente sans être non plus systématique- est considérablement réduit. 

Je l’ai remarqué d’autant plus que j’utilise le bus depuis de longues années et que je salue systématiquement les conducteurs. Aujourd’hui je remarque que je ne reçois pas, je ne reçois plus systématiquement, de bonjour en retour, ce qui était quasi systématiquement le cas entre 2012 et 2022. Je dirais qu’un chauffeur sur 2 répond aujourd’hui à mon bonjour bien qu’il faudrait affiner cette évaluation.

Je comprends ces chauffeurs de bus qui ne répondent plus car 8 passagers sur 10 si ce n’est pas plus ne les saluent plus et en conséquence il y a dû y avoir une résignation de la part de ces conducteurs. Ils se sont faits à cette nouvelle réalité bon gré mal gré.

Pour autant je ne souhaite pas compter les points de chaque camps et dire que l’un doit assumer plus que l’autre la responsabilité de ce constat. A ce jeu nous perdrions tous. J’aimerais juste revenir à l’essentiel.

Qu’est-ce qui constitue aujourd’hui une marque de respect et de politesse ? 

Dire bonjour bien entendu.

Mais de toute évidence cela ne suffit plus. Les mœurs changent. Soit on déplore leur disparition soit on peut aussi envisager une évolution de ceux-ci. C’est cette 2ème hypothèse que j’aimerais envisager avec vous.

Si je ne reçois pas toujours un bonjour en retour du mien, il se peut que le conducteur ne s’attende pas à ce qu’un passager avec une oreillette dans son conduit auditif soit en mesure d’échanger un vrai bonjour où les 2 interlocuteurs se mettent au même niveau et s’entendent mutuellement, c’est à dire entendent mutuellement le bonjour de l’autre.

Je fais partie de ces passagers qui voyagent avec des oreillettes. Pour ma part j’en utilise qu’une seule (pour mon oreille gauche) plutôt que 2 et pour ne pas rester imperméable aux bruits de mon environnement immédiat.

Avec une oreillette j’entends le bonjour du conducteur en retour du mien mais lui peut espérer un bonjour sans que son interlocuteur soit équipé d’oreillette que ce soit d’une seule ou de deux. Il n’est pas censé savoir de surcroit qu’un utilisateur avec une seule oreillette entend son interlocuteur. 

Un bonjour avec une oreillette pourrait ne pas avoir plus de valeur qu’un bonjour avec 2 oreillettes.

Alors comment s’entendre ?

En y réfléchissant il m’est venu à l’esprit qu’il y a eu des pratiques pour signifier à son interlocuteur son respect comme la politesse du chapeau.

Je me demande si nous ne pourrions pas envisager d’adopter une marque de respect nouvelle vis à vis des chauffeurs de bus ou de tout autre interlocuteur et dès lors que nous avons une ou deux oreillettes dans nos conduits auditifs. 

Je pense à une politesse de l’oreillette qui consisterait à enlever son oreillette ou ses oreillettes le temps de prononcer son bonjour et de recevoir celui de son interlocuteur.

On signifie à celui-ci que l’on prend en compte sa condition auditive et que l’on quitte délibérément la notre afin de créer un espace en commun où il est possible de s’entendre mutuellement. 

Une fois les bonjours échangés on réintroduit son oreillette ou ses oreillettes dans ses conduits auditifs.

Se mettre au même niveau que son interlocuteur est une marque de respect.

Je vais essayer cette pratique avec les chauffeurs de bus et me rendre compte de sa pertinence.

Je suis sûr que cette pratique que je soumets a son intérêt ailleurs dans d’autres environnements que les transports en commun et ne serait-ce que dans les magasins chez les commerçants… Si vous êtes un utilisateur des oreillettes sans fil sans doute trouverez-vous une opportunité de pratiquer la politesse de l’oreillette tout comme je m’apprête désormais à le faire.

.

Crédit photo : ShiftDrive

Toute entreprise quelque soit sa taille à partir du moment où elle dispose d’un site web, est tenue à certaines obligations légales qui entrent dans le cadre de la loi pour la confiance dans l’économie numérique. Un manquement à ces obligations expose à une amende très lourde ainsi qu’à une peine d’un an d’emprisonnement.

Il est d’usage que ces informations soient affichées dans une page communément intitulée ‘Mentions légales’ et dont le lien est tout aussi communément ajouté en pied de page des sites web. Voici par exemple la mienne.

Parmi les différentes informations qu’un site web doit afficher figurent les coordonnées de contact et la loi nous oblige à afficher soit un numéro de téléphone soit une adresse e-mail. 

Sauf qu’il y a un hic, un gros hic même.

Une fois affiché votre adresse e-mail ou votre numéro de téléphone vous exposez ces données à une récupération par des robots malveillants qui sillonnent le web jour et nuit avec pour unique et seul but de récupérer ces données. Une fois votre adresse e-mail ou numéro de téléphone récupérés ils seront vendus à des acheteurs tout aussi peu scrupuleux que ceux qui ont commandité ces robots. Vous serez alors exposer à des contenus non sollicités ce que l’on nomme communément des spams mais aussi par extension à du démarchage téléphonique.

Est-ce là la seule source d’exposition malveillante pour autant ? Non. Mais c’est une source sur laquelle nous avons prise et dont nous sommes donc directement responsable. Il y a d’autres sources qui hélas nous exposent malencontreusement à une diffusion non maitrisée de nos données, l’actualité s’en fait désormais souvent l’échos.

Alors comment protéger ces données d’une récupération malveillante ?

Je vais revenir dans une 2ème partie pour vous exposer la manière, manière que je pratique moi-même et qui me semble la plus pertinente à ce jour.

Post thumbnail

Depuis 3 semaines je délaisse le terrain de streetworkout que j’avais l’habitude de pratiquer pour lui préférer un parc public situé à 2 pas de chez moi. Les chaleurs de ces dernières semaines m’ont convaincues de délaisser le streetworkout. Je ne considère pas en effet que streetworkout et chaleurs font bon ménage. Je fais de l’exercice physique en extérieur très souvent pour maintenir mon capital physique à son meilleur et la chaleur n’est pas favorable à l’organisme quand elle fleurte et dépasse même les 30 degrés. A une telle température cela devient contre productif. En outre il y a la distance qui me sépare du terrain de streetworkout qui a ajouté à ma décision.
Dans le parc situé à côté de chez moi je peux facilement improviser une séance d’exercice physique courte soit tôt le matin alors que la chaleur n’a pas encore fait son apparition soit tard le soir. Je commence à titre d’échauffement par effectuer 1 ou 2 tours du parc en courant. J’enchaine par une séance de pompes, soit 30, soit 40 selon la forme physique. Ensuite je vais répéter plusieurs fois l’enchainement suivant : un tour de parc, 20 secondes de pause, 20 pompes avec reprise immédiate une fois la dernière pompe effectuée pour un nouveau tour de parc.

Parce que mon expérience longue en la matière m’a démontré que c’était le plus sûr moyen de faire partir une relation quelque soit sa nature du mauvais pied et même parfois de la compromettre avant même qu’elle n’ait commencée. Quant à épier ou ne serait-ce que fréquenter assidument le profil d’une personne que l’on connait c’est déstabiliser ce qui aura été déjà construit avec celle-ci.

Quoi de plus facile que de se ruer sur les réseaux sociaux et d’aller voir le profil de cette personne que l’on vient de rencontrer ou avec laquelle on a été mis en relation et pour se faire une idée d’elle. D’une manière générale on n’aime pas qu’une personne se fasse des idées sur notre personne mais on concède volontiers aller se faire une idée d’une personne que l’on ne connait pas encore parce que tout juste rencontrée. Que voulons-nous au juste ? Voulons-nous nous faire des idées sur les personnes ou voulons-nous faire connaissance avec elle ?

Quand est-il naturel d’aller voir le profil d’une personne sur les réseaux sociaux ? Quand cette personne vous a communiqué l’adresse de son profil au moyen de sa carte de visite, quand elle vous en fait part (je suis sur tel réseau), quand vous trouverez cette adresse dans la signature de ses correspondances, de ses emails. Et si elle a un blog, quand elle vous communique l’adresse d’un article qu’elle a rédigé.

Dans le cas contraire si vous faites une recherche pour trouver son profil sur un réseau social et aller scruter celui-ci sans même la plupart du temps la demander en ami ou en relation alors vous court-circuitez la relation.

Et si je l’ai déjà fait ? Si par exemple je suis allé voir son profil et que je suis censé revoir cette personne et que je suis animé d’une volonté d’établir avec elle une relation de qualité ? Le meilleur moyen à mon sens dans ce cas, c’est de lui en faire part ; je suis allé visiter votre profil (ou votre blog, ou votre site web) et j’y ai découvert etc.

Quant à épier ou ne serait-ce que fréquenter assidument le profil d’une personne que l’on connait c’est déstabiliser ce qui aura été déjà construit avec celle-ci. Pour ma part j’en suis à ne pour ainsi plus fréquenter les profils de mes connaissances et amis… ou si peu. Et si la mise en relation entre nous n’a pas été effectuée d’un commun échange réciproque alors je ne vais jamais visiter son profil et je m’en tiens au canal de communication initial avec lequel nous aurons débuté notre échange.

Depuis quelques années j’assiste à la montée en puissance de ce qui doit être considérée comme une nouvelle forme de dépendance que je nommerais ‘dépendance sociale’.

Elle est une dépendance à prendre très au sérieux, aussi sérieusement que les sont les dépendances aux drogues, les dépendances aux jeux ou encore les dépendances affectives.

Je n’ai aucune qualification en sociologie ou en sciences du comportement. J’ai simplement été plusieurs fois exposé au cours de mon parcours, spécialement ces dernières années, à des comportements essentiellement dans le monde professionnel mais pas seulement qui par leur violence et leur issue dommageable m’ont poussé à m’interroger et ont fini du fait de leur répétition par me permettre de déceler un faisceau de coïncidences. Ce n’est que tout récemment que je suis parvenu cependant à mettre des mots dessus. Mon propre parcours pour sortir de mes dépendances a été essentiel à cette fin.

Mon propos avec cet article n’est pas de vous dire : il existe des dépendants sociaux et il faut s’en prémunir. Je considère en effet que nous pouvons tous manifester cette dépendance à des degrés divers.

Maintenant c’est vrai que j’observe que des personnes sont très touchées et que si je devais les qualifier je dirais d’elles qu’elles sont néanmoins des personnes manifestant une dépendance sociale et non qu’elles sont des dépendants sociaux. Une sortie de dépendance est évidemment possible et comme pour n’importe quelle dépendance. Il s’agirait donc de ne pas les stigmatiser par un qualificatif ce qui participerait à les enfermer davantage dans leur dépendance.

Pour commencer j’aimerais vous présenter l’archétype de la dépendance sociale. En tant qu’archétype vous ne pourrez pas le rencontrer dans votre quotidien. Il est un modèle, un cadre de référence. Les personnes sujettes à la dépendance sociale manifestent plus ou moins la posture de l’archétype et selon leur degré de dépendance.

Je n’ai pas d’importance. Je n’existe pas. Je n’existe pas à moins que je sois vu des autres. Quand les autres me regarde je prends conscience à travers leurs yeux que j’existe. Je ressens un petit frisson d’existence.
Je ne m’en aperçois plus moi-même mais pour ainsi dire toutes mes pensées sont tournées vers la manière dont je vais pouvoir capter leur attention et leur regard.
Qu’est-ce que je cherche au juste ? Un frisson d’existence, j’en parlais à l’instant, oui mais ça ce n’est rien car il y a mieux ; je cherche à occuper une position qui me permette de rester en permanence sous le regard des autres et d’obtenir sans effort leur attention. Là ce serait le grand frisson, le frisson permanent, le bonheur qui me permettrait de m’affranchir définitivement de ma condition et de mon sentiment de ne pas être quelqu’un.
Et donc je passe mon temps à élaborer cette stratégie qui me propulsera à ce sommet. Je suis prêt à beaucoup de chose comme par exemple, se servir de mon entourage, de mes proches, que je mène à la baguette au moyen du mensonge et de la manipulation. Mais j’avoue que j’ai une préférence pour ces personnes dont tu viens de faire tout juste connaissance ou avec qui tu es mise en relation du fait d’une opportunité professionnelle. Je sais comment les tourner à mon avantage. La plupart du temps ils ne s’en aperçoivent pas et je m’assure que ce que je leur donne en attention servent mon plan principal. Ils ne sont au final que des pions et je me fais les dents sur eux en attendant mieux, plus grand. J’aime particulièrement quand elles sont gentilles et attentionnées et qu’elles pensent que ma gentillesse est tout aussi sincère ce qui les éloignent de l’idée que je suis un peu beaucoup intéressée comme même. Mais que voulez-vous… ce n’est pas de ma faute si elles ne comprennent pas le bonheur qu’il y a à être élevé à une position sociale qui te rend incontournable. Et puis de toute façon lorsque je serai parvenu à ce sommet que je chérie d’avance elles en profiteront aussi puisque je pourrai alors leur céder à mon tour quelques regards du haut de mon piédestal. Elles ne le savent pas encore mais je leurs prépare un meilleur lendemain. Elles me remercieront c’est sûr.
Cela leur paraîtra évident qu’il était nécessaire d’en passer par là. Elles auront la chance en outre de pouvoir enfin profiter de ma personne car affranchis de la douleur que me procurait jusqu’à lors mon inexistence sociale, je pourrai enfin me montrer vraiment tel que je suis sans avoir besoin de tricher. Non vraiment si elles pouvaient accepter que je leur marche sur la tête pour me hisser à ce sommet… vraiment c’est pour leur bien. Et si elles refusent c’est certainement qu’elles convoitent ce même sommet mais elles n’ont pas encore compris qu’il est fait pour moi et dans leur ignorance je n’hésiterai pas à leur faire barrage dans leur ascension en leur faisant un croche pied ou en utilisant d’autres stratagèmes. Je sais être d’autant plus malin que ma survie est en jeu. Et puis quoiqu’ils leur arrivent cela n’a pas de réelle importance, elles aussi finiront par me remercier, c’est sûr, et même à me vouer admiration quand elles comprendront l’erreur qu’elles ont commises, erreur qui leur paraitront enfin comme une évidence quand elles constateront mon épanouissement une fois parvenu à ce sommet.

Voilà pour notre archétype.

Est-ce qu’il faut souhaiter à une personne qui manifesterait un haut degré de dépendance sociale et s’approcherait donc de cet archétype de parvenir à vivre son grand frisson, c’est à dire, à atteindre cette posture sociale qui la maintient en haleine et même qui la maintient en vie ?

Oui et non.

Le piédestal social que l’on vise en étant sujet à une dépendance sociale est totalement illusoire. Et une fois atteint la désillusion va être grande et l’effet de décompensation qui va s’en suivre pourrait être très violent. Donc on pourrait lui souhaiter de ne pas y parvenir sous peine d’une épreuve. Mais pour autant comment lui souhaiter l’inverse c’est à dire comment lui souhaiter de ne jamais être confronté enfin à ce qui pourrait le libérer de ce qui est en réalité plus un fardeau qu’un réel projet de vie.

Je ne doute pas néanmoins qu’une personne très hautement dépendante puisse estimer qu’elle s’est trompée de piédestal et partir en quête d’un nouveau qui pourrait l’élever enfin à ce qu’elle estime être sa juste hauteur. Dépendance et aveuglement vont de pair en effet.

Et c’est d’ailleurs essentiel de comprendre selon moi qu’une majorité de personnes sujettes à la dépendance sociale ne souhaitent pas vivre leur grand projet car alors elles perdraient cette illusion dans laquelle elles se sont enfermées comme refuge face à l’impuissance qu’elles ressentent quand il s’agit de savoir qui elles sont véritablement et ce qu’elles peuvent offrir à la société.

En somme beaucoup se contentent de fantasmer le grand frisson et partent en quête de petits frissons. Elles cherchent à vivre des élévations sociales temporaires pourvu qu’elles se répètent à interval régulier et comme pour maintenir leur dépendance à flot.

C’est là qu’intervient un instrument qui va leur permettre de s’en donner à coeur joie et qui va terminer de transformer ce qui chez certains aurait pu être un simple penchant en une véritable dépendance ; je veux parler des réseaux sociaux.

La propension à vouloir atteindre une posture sociale du fait d’une carence personnelle et de le faire au détriment de soi et des autres n’est pas chose nouvelle dans nos sociétés mais par contre les réseaux sociaux et le climat social qu’ils génèrent ont très nettement participé à ce qu’elle deviennent un comportement addictif puis une dépendance à part entière capable de se répandre tel un fléau.

Quoi de plus efficace en effet comme instrument d’élévation sociale à faible hauteur de piédestal et actionnable à souhait que les réseaux sociaux.

Les personnes y viennent quotidiennement pour prendre leur shot de dépendance sociale et si elles n’y sont pas encore sujettes elles pourraient y venir tôt ou tard dès lors qu’elles douteraient de leur valeur et à la manière de l’incarner dans la société.

Nous pensions que la dépendance aux réseaux sociaux était un problème mais nous n’avions pas apprécié qu’elle était très certainement que la face émergée de l’iceberg et qu’une dépendance plus grande la soutenait. Cela ne signifie pas pour autant que tous les personnes assujettis à une dépendance aux réseaux sociaux sont sujets à une dépendance sociale de surcroit. Un discernement est nécessaire.

D’après mon expérience les personnes sujettes à la dépendance sociale ne prennent pas un malin plaisir à manipuler d’autres personnes. La dépendance sociale est d’abord un comportement inconscient qui mènent les personnes qui y sont sujettes par le bout du nez si je puis dire et sans qu’elles s’en rendent compte. Ce comportement inconscient a par contre des conséquences très réelles qui engendrent une détérioration voire une destruction des relations avec son entourage professionnel ou privé voire les deux.

J’ajoute que derrière une dépendance sociale il y a une souffrance non résolue à laquelle la personne tente de répondre en poursuivant une route qui ne fait en fin de compte qu’alimenter cette souffrance. 

Notre société ne se contentent plus seulement d’être une société de la consommation et du spectacle. Elle est de surcroit une société de l’attention ou autrement dit de l’influence et je constate souvent que la jeune génération s’imagine désormais que la voie royale de l’ascension sociale réside dans la posture de l’influenceur. Pour le dire de façon raccourci, il faut être youtuber pour réussir. Ce raccourci s’il est pris au pied de la lettre peut très facilement conduire à une dépendance sociale.

Voilà pour une première approche du sujet de la dépendance sociale. J’envisage de vous en dire plus dans un prochain billet et notamment je réfléchis à établir une échelle de la dépendance sociale et pour permettre à chacun de mesurer son degré d’accoutumance à cette nouvelle dépendance.

La dépendance sociale est un sujet riche qui mérite de s’y attarder. C’est aussi et surtout une nécessité que son constat soit enfin fait et pour éviter qu’il ne devienne un trait dominant de nos sociétés puis de notre civilisation.

Post thumbnail

Voici une jolie illustration réalisée sur le vif par Natalia, illustratrice et photographe qui participait à la rencontre avec nous ce soir-là. Je vous invite à découvrir son travail : Natashilo.com

Nous étions 11 en terrasse pour nous rencontrer autour d’un verre et faire connaissance. D’autres personnes souhaitaient y participer mais ne pouvaient venir du fait de leur planning. D’autres ont du décommander au dernier moment.

L’idée plait et répond à un besoin réel comme je l’avais estimé.

Une nouvelle rencontre est prévue début septembre dont je vais définir la date prochainement.

Le flyer de la rencontre d’hier soir jeudi 7 juillet.


Crédit photo (le cocktail) : Pavel Danilyuk provenant de Pexels.com

Collage of four pictures representing each season: spring, summer, autumn and winter.

Nous avons besoin d’une nouvelle intelligence des saisons. J’estime en effet qu’il est temps que nous sortions des schémas établis et reconsidérions collectivement notre rapport aux saisons, aux vacances, aux périodes d’activité et d’inactivité qui ponctuent l’année civile. Car non, l’été n’est pas propice à une longue période d’inactivité. C’est même surement tout l’inverse et à force de ne pas nous questionner sur ce que l’été peut pour notre croissance personnelle et collective, tout en l’assimilant unilatéralement à une période de vacances, nous laissons passer les bienfaits que cette saison est en mesure de nous offrir et que nous n’avons jamais véritablement explorés. Pire nous cassons la dynamique naturelle dans laquelle les 4 saisons nous entrainent malgré nous et compromettons en conséquence chaque année notre avancée en tant que société et en tant que civilisation.

Chaque année, alors que le mois de juin s’installe, c’est un constat que je fais et dont la pertinence me saute particulièrement aux yeux aujourd’hui alors que je viens d’initier une activité freelance en avril dernier en tant que créateur de sites web : lorsque le printemps arrive partout les projets et l’enthousiasme renaissent de concert et pourtant ils vont subir un coup d’arrêt net durant l’été.

Parce que l’été, spécialement au mois d’août mais pas que, je pense aussi à juillet, l’activité s’arrête quasi complètement. Une majorité des français ne sont plus en activité puisqu’ils sont en vacances. Vous pouvez dans le cadre professionnel tenter de joindre des personnes à cette période de l’année mais vous êtes quasi certains qu’il n’y aura personne ou sinon un message par retour pour vous annoncer que « je suis en congés du (date) au (date), merci de me laisser néanmoins un message, j’en prendrai connaissance dès mon retour ».

Cela vous parait normal ? Cela l’est ! Oui parce que l’on veut profiter alors du soleil et des températures agréables pour s’évader, faire une pause et espérer recharger des batteries pour alors repartir de plus belle ensuite. Qui pourrait être contre cette idée alors que l’on est souvent le restant de l’année le nez dans le travail et le quotidien ? Sans être contre j’aimerais nous sensibiliser au fait que cette habitude est contre-productive et même nuisible.

Selon mon observation s’arrêter en été alors que le printemps a été synonyme de nouveau départ ou selon le contexte personnel de coup de boost est une gageure que l’on paye très cher le restant de l’année. Personnellement je ne stoppe pas l’avancement de mes projets l’été parce que je ne veux pas ensuite devoir en payer le frais le restant de l’année jusqu’au printemps prochain. Cet été je vais être affairé à mes projets. Je ne lâcherai pas la barre pour ensuite m’apercevoir que le navire s’en est allé dans des contrées que je n’avais pas planifiées.

Ma remarque est totalement subjective et ne concerne que moi ? Cela se pourrait mais songez simplement que nous ne sommes pas différents de la nature qui nous entoure et que le printemps -sans doute l’avez-vous remarqué vous-mêmes dans vos projets- c’est bien l’époque du nouveau démarrage, de la nouvelle sève. Tout s’expand. Les jours rallongent, les températures redeviennent clémentes. La nature se réveille et se refait une beauté en nous éblouissant de milles et unes nouvelles pousses qui écloront en de magnifiques fleurs. Les individus reprennent goût au sport, aux sorties, au bricolage, au rangement. Puis ensuite vient l’été qui confirme ce qui a été débuté au printemps : le murissement, voire parfois même la récolte ; le fauchage des blés. Et donc il n’est pas question de s’absenter sous peine de devoir récolter des fruits laissés sur l’arbre qui auront eu le temps de murir au delà du raisonnable jusqu’à pourrir ou dans le meilleur des cas de mûrir jusqu’à la limite du raisonnable. Il se peut que cette récolte tardive nécessite donc un tri lequel est une charge supplémentaire ensuite arrivé à l’automne qui est censé être le temps des dernières récoltes (les vendanges) et du tri et de l’entreposage ou stockage, avant l’arrivée de l’hiver où les conditions naturelles et la nature endormie nous oblige à vivre sur nos réserves. Cet hiver traversé de part en part par des intempéries invite à la nécessité de laisser passer et de… se reposer à moins que l’on veuille se confronter à des conditions naturelles extrêmes, tel que le froid glacial, conditions qui en puisant dans nos réserves naturelles accumulées le restant de l’année finiront par nous fatiguer au delà du raisonnable et finalement nous vider de notre énergie.

Je le pense : l’hiver est la véritable saison du repos et de la récupération. J’oserais dire d’une certaine forme de laisser-aller et pour mieux se désengager d’une année passée riche d’expériences et d’investissements qui a pu causer une certain forme d’accumulations. Or si l’on n’y prend garde ces accumulations peuvent causer un trop plein, une saturation. L’hiver c’est le temps d’un certains laisser-aller donc -à ne pas confondre avec un abandon ou un je-m-en-foutisme- pour guetter d’autant mieux l’arrivée des prémices d’un retour du printemps qui souvent donnent des signes de son retour subrepticement, tels des frémissements qui sont autant d’invitations faites pour remonter sur sa planche et se préparer à la nouvelle vague qui nous portera et nous élancera sans efforts si elle est prise au sérieuse suffisamment tôt vers de nouveaux frissons, une nouvelle énergie, un nouvel élan.

Si je devais résumer notre manière de fonctionner en tant que société, je dirais qu’après une période de stagnation et d’engourdissement (l’hiver) nous bénéficions d’un élan nouveau, sans même parfois nous en rendre compte (le printemps) puis d’un seul coup nous allons délaisser cette nouvelle énergie qui nous portait pendant plusieurs mois pour la laisser retomber parce que nous allons décider de profiter de cette accumulation d’énergie pour … ne plus rien faire ou alors pour la dilapider dans des activités totalement en dehors de celles qui nous importent le restant de l’année. Une fois que nous aurons bien consommer cet arrêt brutal et soudain, nous allons revenir sans nous soucier de savoir si le contexte sera toujours propice à une énergie entrainante et nourrissante mais juste parce qu’il faut revenir (la rentrée) et c’est là où nous allons découvrir qu’il va falloir finalement prendre sur nous, courir et nous dépenser pour rattraper et compenser la longue période d’arrêt estivale et jusqu’à l’épuisement, épuisement qui vient notamment du fait que nous ne pouvons plus être soutenus par l’énergie ambiante car justement l’ambiance générale est déjà au ralentissement et au stockage des ressources (l’automne) et puis très vite à l’arrêt et à l’attente (l’hiver).

Sommes-nous censés agir collectivement de cette manière ? Je pense que c’est tout l’inverse. Nous faisons preuve d’ignorance et d’aveuglement.

Alors comment faire pour ne pas s’arrêter l’été et profiter des bienfaits de cette saison tout en adoptant une attitude qui permette récupération et rechargement de nos ressources individuelles et par extension collectives ?

Il n’y a pas de réponse absolue, c’est à dire, de réponse qui ferait office de vérité pour tout le monde, j’en conviens mais dans une 2ème partie je prévois de vous livrer des pistes qui sans être parfaites ni révolutionnaires en soit offrent une voie qui mérite que l’on s’y intéresse et l’explore pour en retirer des bienfaits.

 

Crédit photo : Zuberka – IstockPhoto

Mise à jour (finale) du 23 mai 2022 : Je me suis trompé. J’ai bien eu quelques soucis avec un correspondant qui a reçu mon email dans ses spams (et peut-être d’autres) ce qui m’a mis la puce à l’oreille mais je me suis trompé ensuite dans l’utilisation du site web mail-tester.com ; j’ai testé mon email sans inscrire d’objet ni de contenu et en conséquence le score était bas (inférieur à 2/10). Il faut donc tester sur mail-tester.com son email en y ajoutant un objet et un contenu. Ce que j’ai écrit concernant le champs SPF reste lui parfaitement d’actualité. Il faut le paramétrer. Certains hébergeurs feront plutôt appel au champs DKIM. Dans tous les cas demandez à votre hébergeur à paramétrer le champs SPF ou DKIM ou les 2 car ils ne le sont pour ainsi dire jamais d’office. J’ai pu constater depuis le paramétrage du champs SPF une délivrabilité normale de mes emails.  

En adressant un email avec pièce jointe à un proche je me suis aperçu qu’il ne l’avait pas reçu dans sa boite de réception mais dans les courriers indésirables. C’est chose « banale » qu’un e-mail soit considéré comme un spam ou un e-mail douteux quand tu adjoins une pièce jointe à ton email mais ce n’est pas pour autant une condition normalement exclusive d’autant que je ne correspond pas avec une adresse gratuite mais issue de mon nom de domaine borisperchat.fr. D’autres paramètres entrent en jeu. Quelque peu inquiet je me suis donc dirigé sur un site de test pour évaluer son score de délivrabilité, c’est à dire, sa capacité à être accepté par un destinataire sans que le logiciel ou service de messagerie de ce destinataire ne l’associe à un courrier indésirable. Une fois parvenu sur le site de test mail-tester.com j’ai pu constaté que mon adresse email avait un score bas ce qui a confirmé mes soupçons ; mon adresse e-mail est compromise. J’ai fait un second test sur un autre site web ; le constat se confirme.

J’ai donc créé une autre adresse e-mail et j’ai commencé à adresser à certains de mes derniers correspondants un email pour leur expliquer que j’avais une nouvelle adresse email désormais pour correspondre tout en leur donnant un copier / coller de mon dernier message à leur intention au cas où celui-ci aurait été considéré comme un courrier indésirable. Mais il y a un hic… par acquis de conscience j’ai testé cette nouvelle adresse email sur mail-tester.com or le score n’est (toujours) pas meilleur. Il semble donc que mon nom de domaine soit concerné et pas seulement l’adresse email seule. C’est un point que je vais explorer et pour étendre mes connaissances sur le sujet de la délivrabilité. Je reviendrai partager ce que je vais apprendre.

Au passage je vous communique une url qui donne plusieurs adresses pour tester le score de délivrabilité de son adresse e-mail : outilsemail.com/verifier-delivrabilite-emails/


Edit du 28 avril 2022
: après une recherche sur google je suis arrivé sur une page web évoquant la notion de SPF et un tuto écrit par mon hébergeur sur le même sujet : en suivant le tuto je crois manqué d’information alors j’appelle la hotline de mon hébergeur avec laquelle je termine la configuration du SPF sur le nom de domaine borisperchat.fr. Le hotliner m’assure que cela suffira. J’évoque la possibilité que le domaine entier borisperchat.fr soit compromis mais selon lui non. Il connait le sujet et je lui fais confiance en écoutant ses explications. Comment maintenant s’assurer que tout est rentré dans l’ordre ? En testant avec des destinataires. L’appel terminé je me demande si un test sur mail-tester.com pourrait être convainquant d’un retour à la normale ? Je teste demain et je vois.

Edit du 29 avril 2022 : le score est toujours bas 🙁

Appelez-moi